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- Mer 24 Oct - 21:39
Admin
RP Ouvert à tous
Vous sortez enfin de l'eau salée, épuisé, non, exténué après cette nage qui vous a paru interminable. Vous prenez le temps de reprendre votre souffle, puis enfin d'observer les autres qui rejoignent la même terre ferme que vous.
Vous commencez aussi à appréhender le nouvel environnement qui s'impose à vous, et vous vous félicitez d'avoir survécu à un crash d'avion.
Mais la réalité vous rattrape... Vous avez survécu à un crash... Mais survivrez-vous à cette nouvelle vie qui commence ?
Vous commencez aussi à appréhender le nouvel environnement qui s'impose à vous, et vous vous félicitez d'avoir survécu à un crash d'avion.
Mais la réalité vous rattrape... Vous avez survécu à un crash... Mais survivrez-vous à cette nouvelle vie qui commence ?
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- Ven 26 Oct - 21:56
Marco Gutiérrez
- Hors RP:
- Je mettrai un code RP plus tard, flemme pour l'instant XD
Le souffle coupé, les jambes refroidies, les vêtements alourdis par l'eau, les blessures causées par le choc, le visage englouti par la mer. Je viens de me prendre le siège passager de devant. Je n'arrive plus à voir de l'oeil gauche. Lorsque j'ouvre le droit, je perçois une traînée rouge qui se répand.
Un peu sonné, presque paralysé par la peur et le froid de l'eau, j'arrive à desserrer ma ceinture pour remonter à la surface. Je prends une grande bouffée d'air frais, plonge sous l'eau salée qui me lacère la peau, cherche du regard un brise-vitre, en attrape un à ma portée, et fracasse de toutes mes forces le hublot le plus proche. J'abats le brise-vitre une fois. Puis deux fois. Mes poumons réclament de l'air, mais j'insiste. Et après une troisième tentative, une fissure. Je n'attends pas que mon corps se fatigue pour asséner le coup fatal à cette plaque de verre.
Je ne prends pas la peine de regarder derrière moi si je peux aider quelqu'un, ma vie en dépend. Alors je me propulse hors de l'avion qui n'est désormais plus qu'une carcasse, et arrive enfin à l'extérieur, presque libre. J'inspire tout l'air que je peux, je savoure cet instant où, même si je ne sens plus mes membres, je ne me suis jamais senti aussi vivant.
Je regarde le soleil jusqu'à m'éblouir et je ris. Je suis en vie. Je suis vivant. Je suis un rescapé.
Je jette un regard derrière moi – juste un regard puisque mon œil gauche est toujours dysfonctionnel – et observe le désastre. Le carburant contenu dans l'appareil se déverse dans l'eau, la rendant noire avec des reflets bleutés. Ce n'est pas une bonne nouvelle. A la moindre étincelle, ça peut prendre feu.
- 'Chier, je souffle.
Par pur besoin personnel, je replonge sous l'eau et m'enfonce jusqu'au hublot que j'ai défoncé tout à l'heure et passe mon corps à travers. En regardant à l'intérieur, je ne vois que des corps inertes. En même temps, j'espérais quoi ? Les plus réactifs et forts sont ceux qui survivent.
Je remonte, je manque presque d'oxygène, puis j'inspire. Au loin, je repère une terre que tous les autres ont déjà remarqué.
Je nage, mon corps me brûle, mon cerveau est glacé, mes sens sont confus, mais j'y arrive. Mes mains touchent quelque chose. Du sable.
Je suis à quatre pattes, je crache tout ce que je peux cracher d'eau, je passe ma main sur mon visage : elle est ensanglantée. J'espère ne pas avoir perdu mon œil, ô pitié...
Haletant, j'observe ceux qui ont résisté à la Mort. Pour la première fois de ma vie, je suis content de voir des inconnus.
Un peu sonné, presque paralysé par la peur et le froid de l'eau, j'arrive à desserrer ma ceinture pour remonter à la surface. Je prends une grande bouffée d'air frais, plonge sous l'eau salée qui me lacère la peau, cherche du regard un brise-vitre, en attrape un à ma portée, et fracasse de toutes mes forces le hublot le plus proche. J'abats le brise-vitre une fois. Puis deux fois. Mes poumons réclament de l'air, mais j'insiste. Et après une troisième tentative, une fissure. Je n'attends pas que mon corps se fatigue pour asséner le coup fatal à cette plaque de verre.
Je ne prends pas la peine de regarder derrière moi si je peux aider quelqu'un, ma vie en dépend. Alors je me propulse hors de l'avion qui n'est désormais plus qu'une carcasse, et arrive enfin à l'extérieur, presque libre. J'inspire tout l'air que je peux, je savoure cet instant où, même si je ne sens plus mes membres, je ne me suis jamais senti aussi vivant.
Je regarde le soleil jusqu'à m'éblouir et je ris. Je suis en vie. Je suis vivant. Je suis un rescapé.
Je jette un regard derrière moi – juste un regard puisque mon œil gauche est toujours dysfonctionnel – et observe le désastre. Le carburant contenu dans l'appareil se déverse dans l'eau, la rendant noire avec des reflets bleutés. Ce n'est pas une bonne nouvelle. A la moindre étincelle, ça peut prendre feu.
- 'Chier, je souffle.
Par pur besoin personnel, je replonge sous l'eau et m'enfonce jusqu'au hublot que j'ai défoncé tout à l'heure et passe mon corps à travers. En regardant à l'intérieur, je ne vois que des corps inertes. En même temps, j'espérais quoi ? Les plus réactifs et forts sont ceux qui survivent.
Je remonte, je manque presque d'oxygène, puis j'inspire. Au loin, je repère une terre que tous les autres ont déjà remarqué.
Je nage, mon corps me brûle, mon cerveau est glacé, mes sens sont confus, mais j'y arrive. Mes mains touchent quelque chose. Du sable.
Je suis à quatre pattes, je crache tout ce que je peux cracher d'eau, je passe ma main sur mon visage : elle est ensanglantée. J'espère ne pas avoir perdu mon œil, ô pitié...
Haletant, j'observe ceux qui ont résisté à la Mort. Pour la première fois de ma vie, je suis content de voir des inconnus.
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Nom : Reano
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
Sa fiche personnage : ici
Ses liens : ici
Son carnet : [url=LIEN]ici[/url]
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
Sa fiche personnage : ici
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Son carnet : [url=LIEN]ici[/url]
- Sam 27 Oct - 12:33
Celestina Reano
Après le crash
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Les doux bras de Morphée se sont transformés en une tornade de cris et de panique, arrachant Celestina d'un sommeil pourtant profond. Elle n'avait pas vu l'horizon se transformer en un océan, n'avait pas entendu les premiers messages du personnel de bord, et une seule question a le temps de tourner en boucle dans son esprit, "que se passe-t-il?" avant que son avion ne plonge dans l'eau. Etat à l'arrière, sa place n'est pas encore engloutie par les flots mais elle n'a que quelques instants pour agir à l'air libre avant de devoir se libérer en apnée. Elle n'a qu'à s'extirper de son siège, sa ceinture bloquée ne pouvant se détacher, puis elle remarque que des parois de l'engin volant se sont dispersées. Sûrement à cause du choc. La mer prend ses droits là où elle n'était pas encore présente, l'obligeant à prendre rapidement une grande respiration et en nageant à tâtons pour trouver ces fameux trous dans la carcasse. Son coeur bat si fort qu'il pourrait rompre sa cage thoracique et il ne l'aide pas pour conserver son souffle plus longtemps, bien au contraire. Battant de manière désordonnée des bras et des jambes à cause du stress, elle finit par remonter à la surface et inspire bruyamment. Pas assez longtemps car une vague lui passe au-dessus de la tête, la faisant tousser violemment. Elle doit très vite s'éloigner de la carlingue sous peine de se voir engloutie avec elle. Tant qu'elle bouge encore, le froid n'aura pas de prise sur elle. Mais une fois loin de l'épave, elle se retrouve obligée à se hisser à moitié sur un des débris métalliques, ses jambes paralysées par la morsure glaciale de l'océan et les nombreuses plaies béantes qui les lacèrent. Ses bras sont dans le même état mais, comme ils sont recouverts par intermittence par les vagues, le sel dans ses blessures la fait grimacer et gémir de douleur. Ses yeux embués aperçoivent une terre et, sans aucune force, elle se laisse dériver vers elle, à moitié sur son radeau de fortune.
Celestina lâche son bout de métal qu'ne fois en eaux très peu profondes et se hisse à quatre pattes sur la terre ferme, crachant toute l'eau contenue dans ses poumons. Ses membres tremblent avec la chute de l'adrénaline et elle s'allonge sur le sable, ne réalisant pas encore ce qu'il s'est passé. Enfin, elle se reconnecte à la réalité. Elle a survécu à un crash d'avion. Mais elle a tout perdu. Et elle est sur une île déserte pour une durée indéterminée. Grâce ou à cause de son travail, elle sait que les médias parlent toujours des disparitions mystérieuses mais aussi que, dans l'immense majorité, les recherches ne donnent rien et les survivants ne sont jamais retrouvés, ou bien des années plus tard pour les plus chanceux. Sous la pression, elle laisse couler toutes les larmes de son corps, un bras cachant ses yeux pour ne pas qu'elle soit vue. Pourtant, ce n'est pas le moment d'être fière mais c'est celui d'organiser sa survie.Elle y pensera plus tard.
Celestina lâche son bout de métal qu'ne fois en eaux très peu profondes et se hisse à quatre pattes sur la terre ferme, crachant toute l'eau contenue dans ses poumons. Ses membres tremblent avec la chute de l'adrénaline et elle s'allonge sur le sable, ne réalisant pas encore ce qu'il s'est passé. Enfin, elle se reconnecte à la réalité. Elle a survécu à un crash d'avion. Mais elle a tout perdu. Et elle est sur une île déserte pour une durée indéterminée. Grâce ou à cause de son travail, elle sait que les médias parlent toujours des disparitions mystérieuses mais aussi que, dans l'immense majorité, les recherches ne donnent rien et les survivants ne sont jamais retrouvés, ou bien des années plus tard pour les plus chanceux. Sous la pression, elle laisse couler toutes les larmes de son corps, un bras cachant ses yeux pour ne pas qu'elle soit vue. Pourtant, ce n'est pas le moment d'être fière mais c'est celui d'organiser sa survie.Elle y pensera plus tard.
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Nom : Novak
Prénom : Orion
Age : 41
Groupe : Survivants
Sa fiche personnage : ici
Ses liens : ici
Son carnet : [url=LIEN]ici[/url]
Prénom : Orion
Age : 41
Groupe : Survivants
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- Sam 27 Oct - 18:03
Orion Novak
after the crash "sometimes quiet is violent" | |
Une main gelée effleura doucement la joue d'Orion, qui semblait s'être tranquillement endormi sur son siège. Caresse mortelle d'une silhouette vêtue de sombre, à la peau trop claire et aux yeux vides de toute lumière. Un rictus terrifiant, entre le rire et le hurlement déformait ce visage lisse, aux paupières lourdes. L’œil d'Orion s'ouvrit soudainement, et s'il n'était pas déjà frigorifié par l'eau dans laquelle il est plongé et qui emplissait désormais presque entièrement la cabine, le spectacle qui s'offrait à lui aurait achevé le glacer jusqu'au sang. La silhouette sombre était en réalité le cadavre d'un homme en smoking qui flottait à ses côtés, presque contre lui, donnant ainsi l'impression qu'il souhaitait l'étreindre. Dans la cabine, une dizaine d'autres corps sans vie se disputaient l'espace autour de la maigre nappe d'air qui subsistait juste sous le plafond. D'un geste sec, sans réfléchir, Orion détacha sa ceinture de sécurité et remonta à la surface. Il se cogna au plafond de la cabine et inspira profondément, presque goulûment, l'air qui s'y trouvait. Un air frais et salin à la fois entra dans ses poumons gelés, les libérant momentanément de la pression qu'exerçait l'eau dessus. Il inspira, expira, inspira. Il savait bien qu'il ne pourrait pas rester très longtemps à cet endroit, la nappe d'air s'amenuisant de seconde en seconde, chassée par l'eau dont le niveau ne cessait d'augmenter. Il plongea de nouveau, se heurtant à différents cadavres, et il aperçut le couloir menant à la cabine de pilotage. S'il s'engageait par là et qu'il n'arrivait pas à sortir, il n'aurait pas le temps de revenir en arrière pour chercher une autre issue... Tant pis, c'est ça ou tu crèves comme un rat sans avoir rien tenté. Il prit alors sa respiration une dernière fois et plongea sans hésiter, tandis que la poche d'air disparaissait, se transformant en quelques bulles éparses qui s'enfuirent du géant de fer par des interstices invisibles à l’œil nu. Orion entreprit alors une nage laborieuse à travers la carcasse de l'avion. Son avancée était parfois ralentie par des débris flottants, valises, bouts de tôles ou bien même quelques corps humains inanimés. Sans s'émouvoir, l'homme les dégageait de sa route, mû par un instinct de survie bestial. Il regretterait les pertes humaines plus tard, son objectif principal étant de ne pas faire partie de ces fameuses pertes. Heureusement, son instinct ne l'avait pas trompé, puisque lorsqu'il arriva dans la cabine du pilote, il constata avec soulagement que le pare-brise avait en grande partie explosé : il ne prit pas le temps de se demander si cela était dû au choc, ou à une quelconque volonté humaine. Il se glissa habilement hors du cockpit, sans toutefois parvenir à éviter tous les bris de verres qui étaient restés fichés dans le cadre du pare-brise, et il grimaça lorsque l'un d'entre eux le blessa à la jambe. Une fois sorti de l'avion, Orion ne prit pas la peine de se retourner sur la carcasse de fer qui s'enfonçait inexorablement vers les fonds marins, et il nagea vers la surface sans s'arrêter, guidé par la lumière qu'il apercevait là-haut. Ses poumons menaçaient d'exploser d'un instant à l'autre, et c'est dans un cri de douleur, mais aussi de rage, qu'il émergea enfin. Peinant à retrouver sa respiration, il observa rapidement les alentours. Quelques débris de l'avion flottaient, ainsi que quelques corps, parfois vivants, parfois non. Son instinct lui hurlait d'aller en aider certains, qui peinaient à se maintenir à la surface, mais son corps, brusqué par le froid et les efforts bruts qu'il avait dû fournir, réclamait une pause. C'est ainsi, en tentant tant bien que mal de se maintenir à la surface et se laissant doucement dériver qu'il aperçut au loin une forme indistincte, floue, une... île ? D'autres semblaient l'avoir remarquée aussi, et ceux dont la condition physique le permettait se mirent à nager vers ce qui semblait être leur salut. Orion n'hésita pas longtemps à les suivre, ne perdant pas de vue que chaque minute comptait : s'il se laissait emporter trop loin par le courant, il n'aurait sans doute pas la force de rallier l'îlot. Alors, malgré sa douleur et sa fatigue, Orion nagea. Sa gorge avait beau être sèche, ses poumons en feu et ses vêtements lourds, il nageait. Il n'aurait pu estimer pendant combien de temps ; son corps meurtri lui disait des heures, son esprit rationnel lui indiquait plutôt une quarantaine de minutes, au bout desquelles ses pieds touchèrent enfin le sable. Il rampa hors de l'eau, se traînant comme une bête blessée, avant de s'effondrer, épuisé. Autour de lui, il entendit des sanglots, des soupirs, des congratulations, des prières. Les chanceux qui, comme lui, avaient trouvé la force d'atteindre l'île. Les chanceux qui, comme lui, étaient toujours en vie. | |
avec : tous les survivants - jour 1 - plage |
Dernière édition par Orion Novak le Lun 17 Déc - 18:26, édité 4 fois
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- Dim 28 Oct - 21:30
Marco Gutiérrez
Les genoux dans le sable, l'oeil gauche totalement aveuglé, le visage et les mains rouges, le souffle court.
Je regarde les autres. Les personnes avec qui je vais devoir partager l'île et survivre. Ces mêmes personnes qui ont été suffisamment fortes et endurantes pour faire partie des rescapés. Ces mêmes personnes que je vais côtoyer jusqu'à l'arrivée des secours. Ces mêmes personnes qui ont l'air aussi HS que moi.
Je retire ma veste qui commence à me peser sur le dos et arrache à contre-coeur un bout de tissu que j'enroule autour de mon oeil. Déjà que la blessure saigne et pique comme pas possible, j'ai pas à aggraver mon cas.
Haletant, je me relève comme je peux, les jambes tremblantes et les muscles endoloris. J'observe avec attention chaque passager et jauge ceux qui me seront utiles. Autant prendre des précautions directement, comme ça, j'ai pas de mauvaises surprises. Et puis, en choisissant mes futures relations, j'accède à une sécurité supplémentaire.
Je ramasse les morceaux de ma veste et regarde le large. J'arrive à distinguer des trucs qui flottent, mais j'arrive pas à savoir si ce sont des corps ou des bagages. Et comme j'ai pas envie de risquer ma peau une fois de trop aujourd'hui, je vais éviter d'aller voir. Avec un peu de chance, la marée nous rendra des affaires.
Je m'approche de la personne la plus proche de moi, une fille vraisemblablement. Elle a l'air de s'en être tirée sans trop de dégâts - ou du moins elle a pas du saigner pour survivre, elle.
Je la salue et lui tends la main :
- Yo. Moi c'est Marco. Faudrait qu'on se bouge ou qu'on se décide comment on va tous survivre ici.
Je regarde les autres. Les personnes avec qui je vais devoir partager l'île et survivre. Ces mêmes personnes qui ont été suffisamment fortes et endurantes pour faire partie des rescapés. Ces mêmes personnes que je vais côtoyer jusqu'à l'arrivée des secours. Ces mêmes personnes qui ont l'air aussi HS que moi.
Je retire ma veste qui commence à me peser sur le dos et arrache à contre-coeur un bout de tissu que j'enroule autour de mon oeil. Déjà que la blessure saigne et pique comme pas possible, j'ai pas à aggraver mon cas.
Haletant, je me relève comme je peux, les jambes tremblantes et les muscles endoloris. J'observe avec attention chaque passager et jauge ceux qui me seront utiles. Autant prendre des précautions directement, comme ça, j'ai pas de mauvaises surprises. Et puis, en choisissant mes futures relations, j'accède à une sécurité supplémentaire.
Je ramasse les morceaux de ma veste et regarde le large. J'arrive à distinguer des trucs qui flottent, mais j'arrive pas à savoir si ce sont des corps ou des bagages. Et comme j'ai pas envie de risquer ma peau une fois de trop aujourd'hui, je vais éviter d'aller voir. Avec un peu de chance, la marée nous rendra des affaires.
Je m'approche de la personne la plus proche de moi, une fille vraisemblablement. Elle a l'air de s'en être tirée sans trop de dégâts - ou du moins elle a pas du saigner pour survivre, elle.
Je la salue et lui tends la main :
- Yo. Moi c'est Marco. Faudrait qu'on se bouge ou qu'on se décide comment on va tous survivre ici.
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Nom : Reano
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
Sa fiche personnage : ici
Ses liens : ici
Son carnet : [url=LIEN]ici[/url]
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
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- Lun 29 Oct - 12:20
Celestina Reano
Après le crash
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
"J'ai tout perdu." Cette pensée tourne en boucle dans la tête de l'italienne. Elle ne pense même pas à sa survie tant elle est obnubilée par la perte de son matériel, manifestation de sa passion. C'est ça, à travers la disparation de son sac, c'est son travail et sa vie qui partent en fumée. Elle se préoccupe encore moins d'une éventuelle date de retour, elle sait que c'est encore plus improbable que de tomber sur des cannibales sur cette île de malheur. Ses larmes ne coulent plus mais elle a l'impression d'être vidée de toute substance. Le sable et le sel rendent ses plaies brûlantes mais elle est anesthésiée à la réalité, son esprit est encore trop secoué pour s'en rendre compte, alors même que son sang tache sa peau et la plage.
Finalement, ses paupières papillonnent sous le rayonnement du soleil et elle revient tout doucement à son corps, prenant conscience trop vite de la douleur, physique cette-fois. En grimaçant et gémissant légèrement, Celestina s'assoit et s'observe. Elle voit les blessures qui zèbrent ses bras et ses jambes. Elle en aperçoit une sur son ventre à travers les lambeaux de son haut . Il ne cache plus rien, autant qu'il se rende utile. Sans pudeur, de toute façon elle a encore son soutien-gorge (miracle), elle entreprend de l'enlever sans frotter contre les ouvertures qui crèvent son épiderme, puis déchire le tissu pour les couvrir. Ce n'est qu'un pansement de fortune, mais ça suffira jusqu'à pouvoir les nettoyer à l'eau claire. C'est d'ailleurs ce qu'elle doit trouver en premier. Une voix interrompt ses pensées enfin pragmatiques, la faisant sursauter.
- Yo. Moi c'est Marco. Faudrait qu'on se bouge ou qu'on se décide comment on va tous survivre ici.
Elle regarde la main tendue vers elle, l'attrape et se lève, aidée de l'inconnu. Enfin, Marco.
-Celestina. Commençons par de l'eau potable, on va pas survivre bien longtemps sinon, à cause de la soif ou des infections.
La jeune femme regarde autour d'elle les corps morts et les débris rapportés par les vagues, et les quelques personnes vivantes. Certaines n'en ont plus pour très longtemps et elle déplore de ne pas pouvoir les aider, mais elle doit elle aussi économiser ses forces et les utiliser à bon escient. C'est-à-dire pas essayer de sauver ceux qui sont déjà perdus. Elle se détourne du triste spectacle de la mort et reporte son attention sur Marco. Elle n'arrive pas à lui donner un âge, son visage fait relativement jeune, bien que le sang qui coule de son oeil n'aide pas, mais elle est induite en erreur par ses cheveux gris-blanc. Elle réalise qu'elle s'en est bien tiré avec ses simples coupures, même si quelques unes sont assez profondes et bien que nombreuses.
Finalement, ses paupières papillonnent sous le rayonnement du soleil et elle revient tout doucement à son corps, prenant conscience trop vite de la douleur, physique cette-fois. En grimaçant et gémissant légèrement, Celestina s'assoit et s'observe. Elle voit les blessures qui zèbrent ses bras et ses jambes. Elle en aperçoit une sur son ventre à travers les lambeaux de son haut . Il ne cache plus rien, autant qu'il se rende utile. Sans pudeur, de toute façon elle a encore son soutien-gorge (miracle), elle entreprend de l'enlever sans frotter contre les ouvertures qui crèvent son épiderme, puis déchire le tissu pour les couvrir. Ce n'est qu'un pansement de fortune, mais ça suffira jusqu'à pouvoir les nettoyer à l'eau claire. C'est d'ailleurs ce qu'elle doit trouver en premier. Une voix interrompt ses pensées enfin pragmatiques, la faisant sursauter.
- Yo. Moi c'est Marco. Faudrait qu'on se bouge ou qu'on se décide comment on va tous survivre ici.
Elle regarde la main tendue vers elle, l'attrape et se lève, aidée de l'inconnu. Enfin, Marco.
-Celestina. Commençons par de l'eau potable, on va pas survivre bien longtemps sinon, à cause de la soif ou des infections.
La jeune femme regarde autour d'elle les corps morts et les débris rapportés par les vagues, et les quelques personnes vivantes. Certaines n'en ont plus pour très longtemps et elle déplore de ne pas pouvoir les aider, mais elle doit elle aussi économiser ses forces et les utiliser à bon escient. C'est-à-dire pas essayer de sauver ceux qui sont déjà perdus. Elle se détourne du triste spectacle de la mort et reporte son attention sur Marco. Elle n'arrive pas à lui donner un âge, son visage fait relativement jeune, bien que le sang qui coule de son oeil n'aide pas, mais elle est induite en erreur par ses cheveux gris-blanc. Elle réalise qu'elle s'en est bien tiré avec ses simples coupures, même si quelques unes sont assez profondes et bien que nombreuses.
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- Sam 3 Nov - 13:27
Marco Gutiérrez
La fille accepte mon aide. Tant mieux, j'aurais eu l'air con si elle s'était relevée toute seule, comme si de rien était, en mode ignorance totale.
-Celestina. Commençons par de l'eau potable, on va pas survivre bien longtemps sinon, à cause de la soif ou des infections.
Je sais pas si elle fait référence à mon œil pour l'infection ou si elle pense juste aux autres, mais j'esquisse quand même un sourire. Je pense qu'on peut largement s'en sortir sans eau potable pour nettoyer les plaies, mais soit. Je suis pas médecin, alors je vais éviter de dire des potentielles conneries.
- Mouais, pas con. Perso j'irai bien aller récup' les affaires dans l'eau mais je sais pas si je suis assez con pour tenter de me noyer une seconde fois ou pas.
Je fouille dans ma poche par habitude et j'en sors mon paquet de cigarette totalement trempé, en plus de mon briquet. Merde, mon addiction... Putain je vais galérer sans tabac, j'espère qu'on va pouvoir fabriquer des clopes avec ce qu'on va trouver sur l'île sinon je suis grave dans la merde. Déjà que je suis nerveux de base, alors là ça va être la catastrophe si j'ai pas ma dose de nicotine.
Je soupire et je pointe du doigt la carcasse qui se fait engloutir par les eaux :
- Et avant qu'il ne coule totalement, faudrait p'têt aller chercher les trousses de soin qu'il y a dedans.
Je retire mon tee-shirt et mon pantalon, parce qu'ils me grattent la peau et qu'ils sont devenus super lourds avec l'eau. Et puis, si je dois nager à nouveau, autant être dans de bonnes conditions pour.
-Celestina. Commençons par de l'eau potable, on va pas survivre bien longtemps sinon, à cause de la soif ou des infections.
Je sais pas si elle fait référence à mon œil pour l'infection ou si elle pense juste aux autres, mais j'esquisse quand même un sourire. Je pense qu'on peut largement s'en sortir sans eau potable pour nettoyer les plaies, mais soit. Je suis pas médecin, alors je vais éviter de dire des potentielles conneries.
- Mouais, pas con. Perso j'irai bien aller récup' les affaires dans l'eau mais je sais pas si je suis assez con pour tenter de me noyer une seconde fois ou pas.
Je fouille dans ma poche par habitude et j'en sors mon paquet de cigarette totalement trempé, en plus de mon briquet. Merde, mon addiction... Putain je vais galérer sans tabac, j'espère qu'on va pouvoir fabriquer des clopes avec ce qu'on va trouver sur l'île sinon je suis grave dans la merde. Déjà que je suis nerveux de base, alors là ça va être la catastrophe si j'ai pas ma dose de nicotine.
Je soupire et je pointe du doigt la carcasse qui se fait engloutir par les eaux :
- Et avant qu'il ne coule totalement, faudrait p'têt aller chercher les trousses de soin qu'il y a dedans.
Je retire mon tee-shirt et mon pantalon, parce qu'ils me grattent la peau et qu'ils sont devenus super lourds avec l'eau. Et puis, si je dois nager à nouveau, autant être dans de bonnes conditions pour.
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Nom : Reano
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
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- Dim 4 Nov - 15:19
Celestina Reano
Après le crash
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
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Les îles désertes n'existent plus
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Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
- Mouais, pas con. Perso j'irai bien aller récup' les affaires dans l'eau mais je sais pas si je suis assez con pour tenter de me noyer une seconde fois ou pas.
Celestina regarde vers la mer et retient un frisson juste en voyant les vagues. Il lui faudra sûrement du temps avant qu'elle accepte d'y passer des vacances. Si elle sort vivante de cette aventure bien sûr. Des corps sans vie sont encore ramenés par l'océan et c'est presque comme si elle en sentait encore la morsure glaciale sur sa peau. Elle hésite. Avec la fatigue, elle doute que ce soit une bonne idée de risquer de finir dans les fonds marins mais, d'un autre côté, ils auront plus que probablement besoin de premiers soins. Et tout est dans les restes de l'avion, ce qui fait qu'ils ont peu de temps pour réfléchir et éventuellement atteindre la carcasse.
- Et avant qu'il ne coule totalement, faudrait p'têt aller chercher les trousses de soin qu'il y a dedans.
Ils sont arrivés à la même conclusion, enfin c'est pas étonnant. Elle hoche la tête et imite Marco, ne retirant que les lambeaux de son jean car son t-shirt est déjà inexistant.
-A deux on pourra ramener plus de trucs, allons-y.
D'un pas faussement assuré, à cause de l'épuisement et de l'appréhension, l'italienne se dirige vers la mer et grimace au fur et à mesure que l'eau recouvre ses chevilles, puis ses jambes blessées. "Allez c'est pas si terrible, on va dire que ça désinfecte. Mais ça fait putain de mal quand même. Avion de merde, karma de merde."
Celestina regarde vers la mer et retient un frisson juste en voyant les vagues. Il lui faudra sûrement du temps avant qu'elle accepte d'y passer des vacances. Si elle sort vivante de cette aventure bien sûr. Des corps sans vie sont encore ramenés par l'océan et c'est presque comme si elle en sentait encore la morsure glaciale sur sa peau. Elle hésite. Avec la fatigue, elle doute que ce soit une bonne idée de risquer de finir dans les fonds marins mais, d'un autre côté, ils auront plus que probablement besoin de premiers soins. Et tout est dans les restes de l'avion, ce qui fait qu'ils ont peu de temps pour réfléchir et éventuellement atteindre la carcasse.
- Et avant qu'il ne coule totalement, faudrait p'têt aller chercher les trousses de soin qu'il y a dedans.
Ils sont arrivés à la même conclusion, enfin c'est pas étonnant. Elle hoche la tête et imite Marco, ne retirant que les lambeaux de son jean car son t-shirt est déjà inexistant.
-A deux on pourra ramener plus de trucs, allons-y.
D'un pas faussement assuré, à cause de l'épuisement et de l'appréhension, l'italienne se dirige vers la mer et grimace au fur et à mesure que l'eau recouvre ses chevilles, puis ses jambes blessées. "Allez c'est pas si terrible, on va dire que ça désinfecte. Mais ça fait putain de mal quand même. Avion de merde, karma de merde."
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- Mar 4 Déc - 20:15
Marco Gutiérrez
Je vais peut-être passer pour un pervers qui profite de la situation, mais il faut savoir relativiser. Regarder une belle poitrine après avoir manqué de mourir, c'est pas cher payé. Et honnêtement, la gamine est pas trop mal. Juste... Bah, c'est une gamine quoi. Elle doit pas trop avoir d'expériences dans le milieu alors que perso, j'ai des gosses.
-A deux on pourra ramener plus de trucs, allons-y.
J'acquiesce et observe les autres gugusses, dont certains qui sont encore en train de se remettre de leurs émotions. Je soupire et je hausse la voix :
- Bon, on va voir si y'a pas des trucs utiles dans l'épave. Hésitez pas à nous suivre pour les moins blessés, les autres, tentez de trouver des trucs utiles ici.
Y'en a qui vont me détester parce que "je fais le chef", mais au bout d'un moment faut savoir ce qu'on veut, merde. Et perso, j'ai pas envie de me pousser à bout pour 3 clampins et un clodo qui foutent que dalle. Et les fillettes qui sont encore en train de percuter, j'ai pas le temps pour leur psychologie foireuse.
Je tape dans le dos de Celes... Celes... De Celes, quoi.
Je mouille mes pieds dans l'eau, histoire de m'habituer doucement à la température, puis je plonge. Mon corps a l'air de faire le travail psychologique puisque j'ai l'impression de me noyer une seconde fois. J'ai vraiment pas envie d'avoir un traumatisme, là. J'en aurais un quand je sortirais de l'eau avec des trousses de soin et des valises.
Mes bras battent l'eau et me font avancer plus lentement que je ne le voudrais. Ca m'a l'air d'être une éternité jusqu'à atteindre ce fichu appareil volant cassé.
Je regarde Celes et lui dis :
- Je pars dans le fond, reste à la surface pour récup' des trucs, genre des valises ou réceptionner les trucs que je peux trouver.
Sans attendre sa réponse, je plonge. C'était une idée de merde vu que je suis à moitié aveugle mais fuck it, pas le temps de revenir sur cette décision.
Je bats des pieds et des mains pour avancer jusqu'à atteindre un hublot pété. J'arrive à m'y faufiler. Je retrouve des corps qui flottent dans la cabine, tous morts. J'essaie d'ignorer la mort qui infecte l'appareil et voyage dans l'allée. Mes poumons réclament déjà de l'air, je pense pas que je tiendrais longtemps.
J'attrape le premier truc qui me vient sous la main, et c'est un sac à dos. Pas le mien mais peut-être utile.
Je remonte à la surface et inspire tout l'air que je peux. Je lance un regard à Celes en lui montrant le sac, puis lui dis, haletant :
- Finalement, on devrait faire chacun son tour pour la plonge.
-A deux on pourra ramener plus de trucs, allons-y.
J'acquiesce et observe les autres gugusses, dont certains qui sont encore en train de se remettre de leurs émotions. Je soupire et je hausse la voix :
- Bon, on va voir si y'a pas des trucs utiles dans l'épave. Hésitez pas à nous suivre pour les moins blessés, les autres, tentez de trouver des trucs utiles ici.
Y'en a qui vont me détester parce que "je fais le chef", mais au bout d'un moment faut savoir ce qu'on veut, merde. Et perso, j'ai pas envie de me pousser à bout pour 3 clampins et un clodo qui foutent que dalle. Et les fillettes qui sont encore en train de percuter, j'ai pas le temps pour leur psychologie foireuse.
Je tape dans le dos de Celes... Celes... De Celes, quoi.
Je mouille mes pieds dans l'eau, histoire de m'habituer doucement à la température, puis je plonge. Mon corps a l'air de faire le travail psychologique puisque j'ai l'impression de me noyer une seconde fois. J'ai vraiment pas envie d'avoir un traumatisme, là. J'en aurais un quand je sortirais de l'eau avec des trousses de soin et des valises.
Mes bras battent l'eau et me font avancer plus lentement que je ne le voudrais. Ca m'a l'air d'être une éternité jusqu'à atteindre ce fichu appareil volant cassé.
Je regarde Celes et lui dis :
- Je pars dans le fond, reste à la surface pour récup' des trucs, genre des valises ou réceptionner les trucs que je peux trouver.
Sans attendre sa réponse, je plonge. C'était une idée de merde vu que je suis à moitié aveugle mais fuck it, pas le temps de revenir sur cette décision.
Je bats des pieds et des mains pour avancer jusqu'à atteindre un hublot pété. J'arrive à m'y faufiler. Je retrouve des corps qui flottent dans la cabine, tous morts. J'essaie d'ignorer la mort qui infecte l'appareil et voyage dans l'allée. Mes poumons réclament déjà de l'air, je pense pas que je tiendrais longtemps.
J'attrape le premier truc qui me vient sous la main, et c'est un sac à dos. Pas le mien mais peut-être utile.
Je remonte à la surface et inspire tout l'air que je peux. Je lance un regard à Celes en lui montrant le sac, puis lui dis, haletant :
- Finalement, on devrait faire chacun son tour pour la plonge.
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Nom : Novak
Prénom : Orion
Age : 41
Groupe : Survivants
Sa fiche personnage : ici
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Prénom : Orion
Age : 41
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- Dim 16 Déc - 23:07
Orion Novak
after the crash "sometimes quiet is violent" | |
Orion finit par relever la tête. Il regarda à gauche, à droite. Autour de lui, la plupart des corps restaient inanimés, sans connaissance ou bien sans vie... Quelques rares autres avaient fait l'effort de se redresser, de se rassembler instinctivement, comme les survivants après un attentat. Le souffle toujours saccadé, se demandant comment il avait pu faire de son corps supra-entraîné une telle épave, il se redressa laborieusement sur les coudes. Sa vision déjà diminuée l'était encore plus par le sel et les rayons brûlants du soleil. Au loin, il vit deux formes floues, se dressant de toute leur hauteur sur la plage. Ces ombres, qui semblaient être des titans pour lui, glissèrent doucement dans l'eau avant de disparaître parmi les vagues. Des fous, pensa-t-il. S'ils ont autant galéré que moi à arriver jusqu'ici, ils n'auront pas la force de revenir... Il finit par réussir assez d'énergie pour se redresser. Enfin, il était debout ! N'importe qui d'autre aurait vu en la réalisation de cet effort un réconfort certain, celui d'être encore vivant, celui d'avoir encore le droit d'exister. Pour Orion, la signification de ce redressement était plus bestiale, plus masculine, plus brute. S'il se relevait, il retrouvait sa dignité, ou du moins, ce qu'il en restait. Il avait encore le droit de dominer cette vie. Il n'était pas une victime. Même maintenant, après avoir traversé une guerre, une chute sociale et un crash d'avion, il était encore de la race de ceux qui se battent, de ceux qui se relèvent après être tombé au plus bas. Il cracha quelques fois, cherchant tant à évacuer le sable qui craquait sous ses dents que le goût infâme de sel et de sang qui contaminait sa salive. Peine perdue, il devrait attendre un peu avant que sa bouche ne retrouve un goût normal. Enfin… Normal, autant que cette île. Relevant la tête et chassant d'une main distraite une mèche collée à son front, il observa avec circonspection l'environnement qui se présentait à lui. Face à lui, et donc face à la mer, un mur de verdure, constitué de palmiers et d'autres plantes tropicales. Cette forêt bordait une immense plage, qui s'étendait à droite et à gauche d'Orion. Même en plissant les yeux, il ne pouvait en distinguer la fin. À première vue, rien ne semblait interrompre cette bande de sable : ni rochers, ni végétation, ni même, évidemment, une quelconque habitation. Du sable, du sable, du sable et encore du sable. Finalement, il se retourna. Il tenta de ne pas laisser son esprit s'attarder sur le terrible spectacle de cette plage, bordée de corps sans vie, et il concentra son attention sur les remous provoqués par la disparition de l'avion dans les flots. Quelques corps éparses flottaient encore autour ; ce n'était sûrement qu'une question de temps avant qu'ils ne finissent, eux aussi, par être engloutis par l'océan. À moins qu'ils ne parviennent à s'échouer sur le rivage ? Puis, il chercha à repérer les deux allumés qu'il avait vu retourner à l'eau, quelques minutes plus tôt. Il n'y parvint pas ; s'étaient-ils finalement noyés, ou bien étaient-ils simplement trop loin pour qu'il ne puisse les voir ? Apercevant du coin de l'oeil un mouvement sur la plage, il détourna son attention de la mer. Si les deux autres voulaient ou avaient voulu mourir, grand bien leur fasse ! Mais il ne pouvait rester les bras ballants à les observer. D'autres avaient sûrement besoin d'aide. Il se dirigea alors le plus rapidement possible vers un corps recroquevillé sur la plage, ignorant sa cuisse qui le lançait. Il nota dans un coin de sa tête qu'il aurait besoin d'eau pour désinfecter la plaie, et d'un tissu propre pour faire un bandage. Mais plus tard, quand il aurait réuni un certain nombre de survivants. Le groupe avant l'individu, c'était ce qu'on lui avait martelé à l'armée, et ce qu'il continuait à appliquer. En temps de crise, c'était le mieux à faire. Alors qu'il s'approchait du corps, il s'enquit de l'état de la personne. « Hé ! Vous allez bien ? »* *texte en anglais | |
avec : tous les survivants - jour 1 - plage |
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Nom : Duval
Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
Groupe : Survivants
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Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
Groupe : Survivants
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- Ven 4 Jan - 16:08
Grace Duval
Grace jouait avec sa console quand une certaine agitation commença à se faire sentir dans l’avion. Curieuse, elle se leva sur les genoux, ses deux petits yeux dépassant à peine du dossier du siège pour jeter un œil à ce qu’il se passait. Sa grand-mère, à côté d’elle la fit se rasseoir et attacher sa ceinture alors qu’un monsieur parlait dans le micro.
- Mamie ? Qu’est-ce qui se passe ?
Elle ne répondit pas. Alors, elle s’adressa au monsieur assis de l’autre côté.
- Eh monsieur ! Qu’est-ce qui se passe ?
- Ce n’est rien petite, l’avion va juste faire un grand plouf d’accord ? Tu vas bien mettre ton gilet de secours et t’accrocher à ce que tu peux.
Un grand plouf ? Grace ne sut pas trop comment réagir. Un grand plouf ça avait l’air rigolo mais le monsieur et mamie aussi avaient l’air vachement inquiet. Elle hocha la tête, un peu perturbée par l’ambiance qui régnait maintenant dans l’avion qui allait de plus en plus vite et qui lui donnait mal au cœur. Elle enfila avec l’aide de sa mamie le gilet gonflable tout moche et s’accrocha à son nounours. Puis le noir.
Lorsque Grace ouvrit les yeux, une désagréable sensation de froid lui léchait les pieds. De l’eau ? Mais on était pas à la piscine ! Elle se rappela alors du grand plouf et secoua sa mamie à côté. Elle ne bougeait plus.
- Mamie ? Mamie ! Y a l’eau qui monte, j’ai pas envie d’être mouillée.
Mais mamie avait les yeux fermés comme si elle dormait. Grace détacha sa ceinture. Peut-être que le monsieur du grand plouf pourrait l’aider. Elle le secoua à son tour, du bout des doigts. Il était plein de sang.
- Monsieur ? Monsieur ! Ma mamie elle dort et j’arrive pas à la réveiller.
L’homme ouvrit péniblement les yeux. Elle répéta parce qu’il avait l’air d’avoir du mal à comprendre. Grace ne le savait pas, mais elle avait eu une chance monstrueuse. Etant à l’arrière et sur l’aile droite de l’avion, son siège faisait partie de ceux qui avaient subi le moins de dégâts. Elle avait pourtant, elle aussi de nombreuses blessures, notamment son arcade sourcilière droite qui avait explosé le sang coulant doucement sur le côté de son œil, mais pour l’instant, elle ne s’en préoccupait pas, trop sonnée et dans l’incompréhension. Et puis sa mamie l’inquiétait.
Le monsieur chuchota quelque chose qu’elle ne comprit pas. Elle approcha son oreille. Est-ce que c’était un secret ?
- Hublot… cassé… T’en aller…
Elle fronça les sourcils, juste le temps de se rendre compte que ça faisait mal. Partir ? Mais elle ne pouvait pas partir ! Qui allait s’occuper de sa mamie ? Et Nounours ? Elle avait perdu Nounours, elle ne pouvait pas partir sans lui ! Elle s’apprêtait à protester quand l’homme la saisit par les poignets. L’eau montait de plus en plus vite.
- Tu dois partir… Je m’occuperai… de ta grand-mère
Alors Grace eut peur. Le monsieur avait l’air fou. Comme un méchant disney. Elle rentra sa tête dans ses épaules et acquiesça. Elle remonta vers le fond de l’avion, retrouva par miracle Nounours sur le trajet et sortit par un hublot fracturé.
Grace savait nager. Depuis peu de temps mais son papa lui avait appris pendant les vacances. Du moins elle le croyait. A peine eut-elle passé le corps par le hublot qu’une vague comme un immeuble la frappa de plein fouet. Elle n’eut que le temps de pousser un bref cri avant de se retrouver la tête sous l’eau.
- Mamie ? Qu’est-ce qui se passe ?
Elle ne répondit pas. Alors, elle s’adressa au monsieur assis de l’autre côté.
- Eh monsieur ! Qu’est-ce qui se passe ?
- Ce n’est rien petite, l’avion va juste faire un grand plouf d’accord ? Tu vas bien mettre ton gilet de secours et t’accrocher à ce que tu peux.
Un grand plouf ? Grace ne sut pas trop comment réagir. Un grand plouf ça avait l’air rigolo mais le monsieur et mamie aussi avaient l’air vachement inquiet. Elle hocha la tête, un peu perturbée par l’ambiance qui régnait maintenant dans l’avion qui allait de plus en plus vite et qui lui donnait mal au cœur. Elle enfila avec l’aide de sa mamie le gilet gonflable tout moche et s’accrocha à son nounours. Puis le noir.
Lorsque Grace ouvrit les yeux, une désagréable sensation de froid lui léchait les pieds. De l’eau ? Mais on était pas à la piscine ! Elle se rappela alors du grand plouf et secoua sa mamie à côté. Elle ne bougeait plus.
- Mamie ? Mamie ! Y a l’eau qui monte, j’ai pas envie d’être mouillée.
Mais mamie avait les yeux fermés comme si elle dormait. Grace détacha sa ceinture. Peut-être que le monsieur du grand plouf pourrait l’aider. Elle le secoua à son tour, du bout des doigts. Il était plein de sang.
- Monsieur ? Monsieur ! Ma mamie elle dort et j’arrive pas à la réveiller.
L’homme ouvrit péniblement les yeux. Elle répéta parce qu’il avait l’air d’avoir du mal à comprendre. Grace ne le savait pas, mais elle avait eu une chance monstrueuse. Etant à l’arrière et sur l’aile droite de l’avion, son siège faisait partie de ceux qui avaient subi le moins de dégâts. Elle avait pourtant, elle aussi de nombreuses blessures, notamment son arcade sourcilière droite qui avait explosé le sang coulant doucement sur le côté de son œil, mais pour l’instant, elle ne s’en préoccupait pas, trop sonnée et dans l’incompréhension. Et puis sa mamie l’inquiétait.
Le monsieur chuchota quelque chose qu’elle ne comprit pas. Elle approcha son oreille. Est-ce que c’était un secret ?
- Hublot… cassé… T’en aller…
Elle fronça les sourcils, juste le temps de se rendre compte que ça faisait mal. Partir ? Mais elle ne pouvait pas partir ! Qui allait s’occuper de sa mamie ? Et Nounours ? Elle avait perdu Nounours, elle ne pouvait pas partir sans lui ! Elle s’apprêtait à protester quand l’homme la saisit par les poignets. L’eau montait de plus en plus vite.
- Tu dois partir… Je m’occuperai… de ta grand-mère
Alors Grace eut peur. Le monsieur avait l’air fou. Comme un méchant disney. Elle rentra sa tête dans ses épaules et acquiesça. Elle remonta vers le fond de l’avion, retrouva par miracle Nounours sur le trajet et sortit par un hublot fracturé.
Grace savait nager. Depuis peu de temps mais son papa lui avait appris pendant les vacances. Du moins elle le croyait. A peine eut-elle passé le corps par le hublot qu’une vague comme un immeuble la frappa de plein fouet. Elle n’eut que le temps de pousser un bref cri avant de se retrouver la tête sous l’eau.
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Nom : Reano
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
Sa fiche personnage : ici
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Prénom : Ceslestina
Age : 30
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- Ven 4 Jan - 16:15
Celestina Reano
Après le crash
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Celestina sursaute légèrement lorsque la voix de Marco retentit. Elle est plutôt tonitruante pour quelqu'un qui vient de survivre à un crash d'avion. Elle ne sait pas si cette pensée doit la faire sourire ou la faire fondre en larmes à nouveau, ses lèvres prennent donc un pari intermédiaire en s'étirant un peu, de manière mélancolique. Elle chasse ces pensées négatives en secouant la tête, ce n'est pas le moment d'être paralysée par le désespoir, elle doit aller récupérer des affaires dans l'eau avec que la carcasse ne coule. Ils nagent côte à côte jusqu'au squelette de l'avion.
-Je pars dans le fond, reste à la surface pour récup' des trucs, genre des valises ou réceptionner les trucs que je peux trouver.
Elle hausse la tête et cherche du regard ce qui peut être intéressant à ramener sur la plage, ou simplement s'il y a des gens à aider. Elle remarque un objet métallique qui flotte à quelques mètres d'elle et, en s'approchant, elle aperçoit une croix rouge dessus. Une trousse de secours. C'est déjà un bon début, elle sera utile pour soigner les premiers venus mais ils en auront rapidement besoin d'une deuxième, au minimum. La jeune femme retourne à l'endroit où Marco a plongé et attend qu'il remonte à la surface. Et s'il a été entraîné dans les profondeurs ? Son coeur rate un battement, elle a trouvé quelqu'un de volontaire, c'est pas pour qu'il disparaisse juste après. Elle retient un soupir de soulagement en le voyant émerger et récupère le sac à dos, qu'elle met sur une planche de métal avec la trousse de secours.
-Finalement, on devrait faire chacun son tour pour la plonge.
Celestina pouffe légèrement, faisant redescendre la pression, et acquiesce. Alterner leur permettra de ne pas mourir bêtement. Elle lui pointe du doigt le radeau métallique.
-Si on met tout ce qu'on trouve ici, ça sera plus simple pour le ramener. J'ai vu qu'une trousse de secours pour l'instant, j'aimerais en trouver d'autres.
Elle prend finalement une grande inspiration et plonge sous l'eau, se dépêchant de rejoindre un hublot cassé. Elle doit optimiser son air mais le sel dans les yeux ne lui facilite pas la tache, elle est obligée d'avancer à l'aveugle et de parfois relever ses paupières. A tâtons, elle cherche à avancer jusqu'au cockpit. Où est-ce que la nourriture et l'eau sont stockés sur un avion déjà ? Un long frisson de dégoût la parcourt quand son pied touche un cadavre et elle donne un grand coup de jambes pour attendre l'avant de l'engin. Elle sent du plastique sous ses doigts, qu'elle déchire avec ses dents ; ça ressemblait à des bouteilles d'eau. Alors qu'elle remonte à la surface, un bruit étouffé lui parvient sous l'eau. La panique lui fait ouvrir les yeux, ça ressemble à un son humain. Elle remarque alors un petit corps non loin d'elle et se précipite pour lui faire retrouver de l'air. L'adrénaline lui donne un coup de fouet et, la personne dans ses bras (certainement un enfant), elle nage à toute vitesse pour remplir ses poumons. Une fois à l'air libre, elle regarde la petite fille qu'elle tient. "Si un dieu existe, faites qu'elle soit vivante". Celestina regarde Marco, sans savoir quoi faire.
-Je pars dans le fond, reste à la surface pour récup' des trucs, genre des valises ou réceptionner les trucs que je peux trouver.
Elle hausse la tête et cherche du regard ce qui peut être intéressant à ramener sur la plage, ou simplement s'il y a des gens à aider. Elle remarque un objet métallique qui flotte à quelques mètres d'elle et, en s'approchant, elle aperçoit une croix rouge dessus. Une trousse de secours. C'est déjà un bon début, elle sera utile pour soigner les premiers venus mais ils en auront rapidement besoin d'une deuxième, au minimum. La jeune femme retourne à l'endroit où Marco a plongé et attend qu'il remonte à la surface. Et s'il a été entraîné dans les profondeurs ? Son coeur rate un battement, elle a trouvé quelqu'un de volontaire, c'est pas pour qu'il disparaisse juste après. Elle retient un soupir de soulagement en le voyant émerger et récupère le sac à dos, qu'elle met sur une planche de métal avec la trousse de secours.
-Finalement, on devrait faire chacun son tour pour la plonge.
Celestina pouffe légèrement, faisant redescendre la pression, et acquiesce. Alterner leur permettra de ne pas mourir bêtement. Elle lui pointe du doigt le radeau métallique.
-Si on met tout ce qu'on trouve ici, ça sera plus simple pour le ramener. J'ai vu qu'une trousse de secours pour l'instant, j'aimerais en trouver d'autres.
Elle prend finalement une grande inspiration et plonge sous l'eau, se dépêchant de rejoindre un hublot cassé. Elle doit optimiser son air mais le sel dans les yeux ne lui facilite pas la tache, elle est obligée d'avancer à l'aveugle et de parfois relever ses paupières. A tâtons, elle cherche à avancer jusqu'au cockpit. Où est-ce que la nourriture et l'eau sont stockés sur un avion déjà ? Un long frisson de dégoût la parcourt quand son pied touche un cadavre et elle donne un grand coup de jambes pour attendre l'avant de l'engin. Elle sent du plastique sous ses doigts, qu'elle déchire avec ses dents ; ça ressemblait à des bouteilles d'eau. Alors qu'elle remonte à la surface, un bruit étouffé lui parvient sous l'eau. La panique lui fait ouvrir les yeux, ça ressemble à un son humain. Elle remarque alors un petit corps non loin d'elle et se précipite pour lui faire retrouver de l'air. L'adrénaline lui donne un coup de fouet et, la personne dans ses bras (certainement un enfant), elle nage à toute vitesse pour remplir ses poumons. Une fois à l'air libre, elle regarde la petite fille qu'elle tient. "Si un dieu existe, faites qu'elle soit vivante". Celestina regarde Marco, sans savoir quoi faire.
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- Ven 4 Jan - 17:51
Marco Gutiérrez
Qu'elle rit n'était pas le but - et puis je suis en train de cracher mes poumons tellement j'ai avalé d'eau - mais si ça peut lui permettre de décompresser, y'a pas de mal. Elle me montre avec son index une sorte de planche métallique sur laquelle repose ce qui semble être une trousse de secours. Elle non plus n'a pas chômé, elle a l'air de ne pas avoir froid aux yeux, et puis surtout elle ne perd pas de temps avec ces conneries de peur ou de stress. C'est à noter.
Je pose le sac sur la planche et la remercie en hochant la tête. J'ai intérêt à la garder sous le coude, la minette.
-Si on met tout ce qu'on trouve ici, ça sera plus simple pour le ramener. J'ai vu qu'une trousse de secours pour l'instant, j'aimerais en trouver d'autres.
- Ouais, pas con. Mais n'hésite pas à prendre tout ce que t'as sous la main, ce sera plus rapide pour toi remonter à la surface. Et tu vas voir, tu peux pas trop réfléchir et traîner sous l'eau, dis-je, toujours en cherchant de l'air.
Elle me répond en plongeant sous la surface et en disparaissant de ma vue. Bon, pas question de faire le gars qui glande rien.
Je retire ma ceinture et tente tant bien que mal de faire un noeud sur le bout de métal pour le tirer plus facilement avec moi. Ca n'a pas l'air d'être très solide ce que je fais mais je pense que ça fera le taff.
Je fais quelques mètres en nageant, j'évite les débris soit en les repoussant avec mon bras, soit en les contournant. Je sais pas comment elle a fait pour tomber direct sur une trousse de secours, mais putain elle a une de ces chances ! Parce que je trouve que dalle à part des chaussures solitaires, des bouts de métal arrachés ou des casquettes.
C'est là que j'ai une idée : les bouts de métal pourraient carrément servir à construire un abri ! Et si on les déforme, ça peut carrément faire des outils ! C'est comme ça que je me retrouve avec une flaupée de différentes pièces métalliques, plus ou moins grosses. Et au loin, je remarque que Celes est déjà remontée. Elle a l'air d'avoir ramené un putain de gros truc, j'arrive à le voir jusqu'ici...
J'approche, l'air tout content :
- T'es Rambo en fait meuf. Tu trouves direct une trousse de soin, tu trouves un gros saaaaaaaa... Mais c'est une gamine ?!
Mode papa poule activé, je lui prends la gamine des bras en bazardant les planches et en donnant la ceinture reliée au radeau improvisé dans les mains de Celes. Si je voyais mes gamins dans un état pareil, je ferai une crise d'angoisse surmontée d'une rage monstre. Je n'essaie même pas de capter si elle est encore en vie ou non, si elle est restée si longtemps sous l'eau, ses poumons doivent être rempli d'eau. Il faut absolument remonter l'océan pour gagner la plage et faire un massage cardiaque. En plus, les profondeurs sont tellement froides... J'espère qu'on a encore une chance de la sauver.
Sous l'adrénaline et la panique, je rejoins le sable et dépose doucement l'enfant. Sans plus attendre, j'appliqua ce que j'ai appris des massages cardiaques et tout le tsoin tsoin. Mes mains s'appuient de façon répétée sur son petit thorax, puis je lui souffle de l'air via la bouche. N'y voyez aucune pédophilie, j'aime les enfants d'une manière légale.
J'espère que mes efforts vont porter leur fruit...
Je pose le sac sur la planche et la remercie en hochant la tête. J'ai intérêt à la garder sous le coude, la minette.
-Si on met tout ce qu'on trouve ici, ça sera plus simple pour le ramener. J'ai vu qu'une trousse de secours pour l'instant, j'aimerais en trouver d'autres.
- Ouais, pas con. Mais n'hésite pas à prendre tout ce que t'as sous la main, ce sera plus rapide pour toi remonter à la surface. Et tu vas voir, tu peux pas trop réfléchir et traîner sous l'eau, dis-je, toujours en cherchant de l'air.
Elle me répond en plongeant sous la surface et en disparaissant de ma vue. Bon, pas question de faire le gars qui glande rien.
Je retire ma ceinture et tente tant bien que mal de faire un noeud sur le bout de métal pour le tirer plus facilement avec moi. Ca n'a pas l'air d'être très solide ce que je fais mais je pense que ça fera le taff.
Je fais quelques mètres en nageant, j'évite les débris soit en les repoussant avec mon bras, soit en les contournant. Je sais pas comment elle a fait pour tomber direct sur une trousse de secours, mais putain elle a une de ces chances ! Parce que je trouve que dalle à part des chaussures solitaires, des bouts de métal arrachés ou des casquettes.
C'est là que j'ai une idée : les bouts de métal pourraient carrément servir à construire un abri ! Et si on les déforme, ça peut carrément faire des outils ! C'est comme ça que je me retrouve avec une flaupée de différentes pièces métalliques, plus ou moins grosses. Et au loin, je remarque que Celes est déjà remontée. Elle a l'air d'avoir ramené un putain de gros truc, j'arrive à le voir jusqu'ici...
J'approche, l'air tout content :
- T'es Rambo en fait meuf. Tu trouves direct une trousse de soin, tu trouves un gros saaaaaaaa... Mais c'est une gamine ?!
Mode papa poule activé, je lui prends la gamine des bras en bazardant les planches et en donnant la ceinture reliée au radeau improvisé dans les mains de Celes. Si je voyais mes gamins dans un état pareil, je ferai une crise d'angoisse surmontée d'une rage monstre. Je n'essaie même pas de capter si elle est encore en vie ou non, si elle est restée si longtemps sous l'eau, ses poumons doivent être rempli d'eau. Il faut absolument remonter l'océan pour gagner la plage et faire un massage cardiaque. En plus, les profondeurs sont tellement froides... J'espère qu'on a encore une chance de la sauver.
Sous l'adrénaline et la panique, je rejoins le sable et dépose doucement l'enfant. Sans plus attendre, j'appliqua ce que j'ai appris des massages cardiaques et tout le tsoin tsoin. Mes mains s'appuient de façon répétée sur son petit thorax, puis je lui souffle de l'air via la bouche. N'y voyez aucune pédophilie, j'aime les enfants d'une manière légale.
J'espère que mes efforts vont porter leur fruit...
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Nom : Duval
Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
Groupe : Survivants
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Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
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- Ven 4 Jan - 20:02
Grace Duval
Grace savait qu’elle aurait dû fermer la bouche. Elle est pas un poisson, elle peut pas respirer sous l’eau même si ça serait trop cool d’être une sirène ! Mais le cri de surprise que la vague lui avait soutiré avait fait rentrer de l’eau salée dans les poumons qui la firent tousser, la privant d’oxygène. Alors, elle fit ce que tout le monde fait dans ce genre de situation même si c’est idiot. Elle inspira. Des tâches noires commençaient à danser devant ses yeux qu’elle essayait désespérément de maintenir ouvert même si ça piquait lorsqu’elle sentit que quelque chose l’attrapait. Elle voulut se débattre mais elle n’avait déjà plus assez de force. Elle se laissa entraîner en priant pour que ce ne soit pas un vilain kraken.
Soudain, sa tête sortit de l’eau. Ses yeux clignèrent devant le soleil. Une silhouette sombre lui obstruait la vue. Le kraken n’avait pas l’air si moche finalement. Ni visqueux. « Maman ? » pensa-t-elle. « Maman » essaya-t-elle de dire. Mais ses poumons encore plein d’eau lui en empêchèrent. Des tâches noires recommencèrent à danser et comme respirer faisait trop mal, elle décida d’arrêter.
***
Une énorme toux se saisit d’elle. Elle se retourna sur le côté pour cracher de l’eau salée à n’en plus finir. Ses poumons lui brûlaient. C’était comme si un dragon était rentré à l’intérieur ! Il lui fallut quelques minutes pour réaliser qu’elle n’était plus dans l’eau mais sur une plage. Elle gratta le sol de ses petits doigts, un peu perdue. Une grande forme lui faisait de l’ombre. Un monsieur ? Elle le regarda en continuant à tousser et à cracher, sans comprendre. Cependant, sa curiosité reprit vite le dessus. Le sport préféré des enfants ? Poser des questions.
- Il est où le kraken ?
Enfin, ça, c’est ce qu’elle aurait voulu dire, parce qu’en réalité, le son qu’elle produisit était plus proche des bulles que de mots français. Elle s’acharna pourtant.
- Elle est où ma mamie ?
Elle avait peur. Elle comprenait rien à ce qui se passait, elle savait pas où elle était, et si d’habitude, elle avait pas peur des gens, là, le monsieur il était moche et il avait l’air méchant. Il avait un œil tout bizarre qu’elle essayait de pas trop regarder même si elle pouvait pas s’en empêcher. Elle avait envie de pleurer mais elle essayait de rester courageuse, sa maman elle lui disait toujours que chouiner c’est pour les bébés. Mais là, tout de suite, elle voulait un gros câlin de… Nounours ! Elle tâtonna autour d’elle mais ses petits doigts ne trouvèrent rien d’autre que du sable. C’en était trop.
- Je veux mon Nounours ! Eclata-t-elle en sanglots.
Soudain, sa tête sortit de l’eau. Ses yeux clignèrent devant le soleil. Une silhouette sombre lui obstruait la vue. Le kraken n’avait pas l’air si moche finalement. Ni visqueux. « Maman ? » pensa-t-elle. « Maman » essaya-t-elle de dire. Mais ses poumons encore plein d’eau lui en empêchèrent. Des tâches noires recommencèrent à danser et comme respirer faisait trop mal, elle décida d’arrêter.
***
Une énorme toux se saisit d’elle. Elle se retourna sur le côté pour cracher de l’eau salée à n’en plus finir. Ses poumons lui brûlaient. C’était comme si un dragon était rentré à l’intérieur ! Il lui fallut quelques minutes pour réaliser qu’elle n’était plus dans l’eau mais sur une plage. Elle gratta le sol de ses petits doigts, un peu perdue. Une grande forme lui faisait de l’ombre. Un monsieur ? Elle le regarda en continuant à tousser et à cracher, sans comprendre. Cependant, sa curiosité reprit vite le dessus. Le sport préféré des enfants ? Poser des questions.
- Il est où le kraken ?
Enfin, ça, c’est ce qu’elle aurait voulu dire, parce qu’en réalité, le son qu’elle produisit était plus proche des bulles que de mots français. Elle s’acharna pourtant.
- Elle est où ma mamie ?
Elle avait peur. Elle comprenait rien à ce qui se passait, elle savait pas où elle était, et si d’habitude, elle avait pas peur des gens, là, le monsieur il était moche et il avait l’air méchant. Il avait un œil tout bizarre qu’elle essayait de pas trop regarder même si elle pouvait pas s’en empêcher. Elle avait envie de pleurer mais elle essayait de rester courageuse, sa maman elle lui disait toujours que chouiner c’est pour les bébés. Mais là, tout de suite, elle voulait un gros câlin de… Nounours ! Elle tâtonna autour d’elle mais ses petits doigts ne trouvèrent rien d’autre que du sable. C’en était trop.
- Je veux mon Nounours ! Eclata-t-elle en sanglots.
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Nom : Reano
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
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Prénom : Ceslestina
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- Ven 4 Jan - 21:36
Celestina Reano
Après le crash
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
-Ouais, pas con. Mais n'hésite pas à prendre tout ce que t'as sous la main, ce sera plus rapide pour toi remonter à la surface. Et tu vas voir, tu peux pas trop réfléchir et traîner sous l'eau.
Celestina s'en doute mais le temps est compté, sa seule réponse est de plonger vers l'avion à moitié détruit. Après avoir libéré les bouteilles d'eau de leur prison de plastique, elle remonte à la surface en panique absolue, avec une cargaison particulièrement étrange car il s'agit d'une petite fille. Désemparée, elle regarde Marco. "J'espère qu'il sait quoi faire, sinon mes jambes me lâchent et je coule".
-T'es Rambo en fait meuf. Tu trouves direct une trousse de soin, tu trouves un gros saaaaaaaa... Mais c'est une gamine ?!
Non c'est pas un sac non. Elle trouverait ça drôle dans une situation moins urgente mais là, aucun sourire n'égaie son visage et ne chasse la peur qu'elle a dans les yeux. Et s'il était trop tard ? Heureusement, il lui arrache presque la fillette des bras. Plus par réflexe que par conscience, elle attrape la corde de fortune et cherche à récupérer son souffle, qui est saccadé, avant de partir à la recherche des bouteilles. Inspiration. Expiration. Elle le fait plusieurs fois, jusqu'à ce que son coeur calme ses battements affolés et que sa respiration soit moins erratique. Tirant le radeau métallique, elle récupère les quelques bouteilles sur son chemin ou proche d'elle et nage doucement vers la berge. L'italienne enrage de ne pas aller plus vite pour savoir si la petite va bien mais ses muscles ne lui permettent pas. Elle aperçoit un petit objet marron qui flotte à quelques brasses, aussi elle décide de l'attraper. C'est une peluche ours totalement détrempée. Celui de l'enfant peut-être ? Dans le doute, elle décide de le récupérer lui aussi.
A bout de souffle et à moitié portée par les vagues plutôt que par sa volonté, la jeune femme atteint la plage. Elle tire sa cargaison sur le sable et s'assoit juste à côté. Elle ne retournera pas dans l'eau de sitôt, au risque d'y perdre la vie. La vue réduite par la luminosité et le sel sur ses cils, elle cherche Marco et la fillette du regard. Elle se relève tant bien que mal et, en titubant, s'approche des deux personnes. Ses jambes cèdent sous son poids et elle tombe à côté de l'homme. D'un doigt, elle pointe ce qu'ils ont récupéré, posé à quelques mètres. Les efforts qu'elle a fourni lui donnent envie de s'allonger et ne rien faire pour plusieurs jours. Une voix fluette la fait revenir à la réalité. La petite fille est vivante ! Elle ne comprend pas ce qu'elle dit, l'eau altérant encore sa prononciation, mais les pleurs lui font comprendre qu'elle veut quelque chose. Elle regarde le doudou qu'elle tient encore contre elle et le tend à l'enfant.
-C'est celui-là ?
Ces trois mots lui arrachent une quinte de toux, qu'elle étouffe dans son épaule. Ses yeux, sa gorge et sa peau la brûlent, à la fois à cause du soleil et du sel marin, c'est insupportable.
Celestina s'en doute mais le temps est compté, sa seule réponse est de plonger vers l'avion à moitié détruit. Après avoir libéré les bouteilles d'eau de leur prison de plastique, elle remonte à la surface en panique absolue, avec une cargaison particulièrement étrange car il s'agit d'une petite fille. Désemparée, elle regarde Marco. "J'espère qu'il sait quoi faire, sinon mes jambes me lâchent et je coule".
-T'es Rambo en fait meuf. Tu trouves direct une trousse de soin, tu trouves un gros saaaaaaaa... Mais c'est une gamine ?!
Non c'est pas un sac non. Elle trouverait ça drôle dans une situation moins urgente mais là, aucun sourire n'égaie son visage et ne chasse la peur qu'elle a dans les yeux. Et s'il était trop tard ? Heureusement, il lui arrache presque la fillette des bras. Plus par réflexe que par conscience, elle attrape la corde de fortune et cherche à récupérer son souffle, qui est saccadé, avant de partir à la recherche des bouteilles. Inspiration. Expiration. Elle le fait plusieurs fois, jusqu'à ce que son coeur calme ses battements affolés et que sa respiration soit moins erratique. Tirant le radeau métallique, elle récupère les quelques bouteilles sur son chemin ou proche d'elle et nage doucement vers la berge. L'italienne enrage de ne pas aller plus vite pour savoir si la petite va bien mais ses muscles ne lui permettent pas. Elle aperçoit un petit objet marron qui flotte à quelques brasses, aussi elle décide de l'attraper. C'est une peluche ours totalement détrempée. Celui de l'enfant peut-être ? Dans le doute, elle décide de le récupérer lui aussi.
A bout de souffle et à moitié portée par les vagues plutôt que par sa volonté, la jeune femme atteint la plage. Elle tire sa cargaison sur le sable et s'assoit juste à côté. Elle ne retournera pas dans l'eau de sitôt, au risque d'y perdre la vie. La vue réduite par la luminosité et le sel sur ses cils, elle cherche Marco et la fillette du regard. Elle se relève tant bien que mal et, en titubant, s'approche des deux personnes. Ses jambes cèdent sous son poids et elle tombe à côté de l'homme. D'un doigt, elle pointe ce qu'ils ont récupéré, posé à quelques mètres. Les efforts qu'elle a fourni lui donnent envie de s'allonger et ne rien faire pour plusieurs jours. Une voix fluette la fait revenir à la réalité. La petite fille est vivante ! Elle ne comprend pas ce qu'elle dit, l'eau altérant encore sa prononciation, mais les pleurs lui font comprendre qu'elle veut quelque chose. Elle regarde le doudou qu'elle tient encore contre elle et le tend à l'enfant.
-C'est celui-là ?
Ces trois mots lui arrachent une quinte de toux, qu'elle étouffe dans son épaule. Ses yeux, sa gorge et sa peau la brûlent, à la fois à cause du soleil et du sel marin, c'est insupportable.
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- Sam 5 Jan - 14:13
Marco Gutiérrez
Après quelques minutes où j'ai l'impression que ce que je fais n'a pas l'air de servir à grand chose, la gamine crache comme jamais ce qu'elle a dans les poumons, c'est-à-dire de l'eau salée bien dense. J'en reçois sur la face mais je suis trop content de l'avoir sauvée pour dire quoique ce soit à ce sujet.
- Il est où le kraken ?
Je plisse les yeux - enfin, comme je peux vu que l'un est à présent défoncé et l'autre asséché - et me demande de quoi elle peut bien parler. Il faut dire qu'elle n'arrive pas à prononcer le moindre mot, ce qui est normal vu qu'elle continue à vomir des litres d'eau.
A mes cotés se trouve Celes. Je lui donne une tape sur l'épaule pendant que je reprends mon souffle et que je sens mes muscles crier de douleur tant j'ai nagé et couru et stressé. Je me laisse retomber sur les fesses alors qu'elle me montre, complètement épuisée, ce que je lui ai confié plus tôt. Je ne dis rien, je me contente de lui sourire pour la remercier.
- Elle est où ma mamie ?
Bon, j'avoue que j'étais pas trop concentré donc j'ai pas entendu non plus, et puis c'était toujours pas clair. Honnêtement, j'ose pas trop m'approcher ou lui parler vu le drôle d'air avec lequel elle me dévisage. J'ai l'impression d'être celui qui a causé cette catastrophe. D'habitude, j'apprécie pas trop les gamins qui ne sont pas les miens, mais elle me rappelle trop ma petite fille Eva. J'en mettrais ma main à couper qu'elles ont le même âge.
Avec ses petits doigts qui cherchent du réconfort et ses grands yeux qui déversent des larmes, aucun être humain sensé ne pourrait dire qu'elle n'est pas adorable.
- Je veux mon Nounours !
Elle finit par craquer, et franchement ça me brise le coeur. Une gamine qui va finir orpheline avec ces conneries. Et maintenant, je pense qu'espérer à voir ses parents débarquer, c'est une utopie. Elle devait être la dernière à être en vie dans ce cargo...
-C'est celui-là ?
Je regarde Celes lui donner un doudou. Avec de la chance, ce sera le bon. Sans, ça lui fera une peluche quand même. Avec l'humidité et le sable, je doute qu'elle reste en bon état, mais ça lui fera quelque chose à serrer contre elle.
Je me penche vers Celes et lui chuchote :
- Je te laisse t'en charger, t'as l'air de moins la faire flipper que moi. Et puis les visages féminins sont toujours plus rassurants que les masculins. Je vais chercher quelqu'un avec un lien de parenté avec cette fille.
Je lui tape une nouvelle fois sur l'épaule en lui mimant le mot "Courage", puis je me penche vers la petite fille. Si ça ne tenait qu'à moi, elle serait déjà dans mes bras pour que je la serre très fort jusqu'à ce que ses peurs s'en aillent. Mais on va éviter... Après tout, je reste un inconnu avec une tête cheloue. J'ai vraiment envie de me voir dans une glace pour voir à quel point mon oeil est défoncé. Fait chier...
- Coucou petite, moi c'est Marco, et la fille à côté de moi c'est Celes. Tu étais dans l'eau et c'est elle qui t'a extirpée de la mer. Tu as vraiment de la chance qu'elle t'ait trouvée. En plus, c'est quelqu'un de confiance. C'est pourquoi je vais te laisser avec elle, d'accord ? Je vais m'occuper de chercher quelqu'un qui te connait.
Sur ce, je me lève et part à la recherche de ces fameuses connaissances. Une enfant qui demande son papy - ou sa mamie ou son Francky, j'ai mal entendu -
ça ne doit pas être commun. Puis elle est facile à décrire.
Après quelques minutes à demander aux gens, personne ne semble la connaître. Ils se contentent de dire :"Ooooh, pauvre petite... J'espère que ça va s'arranger". Ca me dégoûte ce genre de réactions, mais c'est pas grave.
J'approche d'un gars aux cheveux noirs, penché vers quelqu'un qui est manifestement mal en point. Ca semble être une vieille personne...
Je demande en lui montrant du doigt l'endroit :
- Yo, moi c'est Marco. Tu crois que cette personne a un lien de parenté avec la petite là-bas ?
- Il est où le kraken ?
Je plisse les yeux - enfin, comme je peux vu que l'un est à présent défoncé et l'autre asséché - et me demande de quoi elle peut bien parler. Il faut dire qu'elle n'arrive pas à prononcer le moindre mot, ce qui est normal vu qu'elle continue à vomir des litres d'eau.
A mes cotés se trouve Celes. Je lui donne une tape sur l'épaule pendant que je reprends mon souffle et que je sens mes muscles crier de douleur tant j'ai nagé et couru et stressé. Je me laisse retomber sur les fesses alors qu'elle me montre, complètement épuisée, ce que je lui ai confié plus tôt. Je ne dis rien, je me contente de lui sourire pour la remercier.
- Elle est où ma mamie ?
Bon, j'avoue que j'étais pas trop concentré donc j'ai pas entendu non plus, et puis c'était toujours pas clair. Honnêtement, j'ose pas trop m'approcher ou lui parler vu le drôle d'air avec lequel elle me dévisage. J'ai l'impression d'être celui qui a causé cette catastrophe. D'habitude, j'apprécie pas trop les gamins qui ne sont pas les miens, mais elle me rappelle trop ma petite fille Eva. J'en mettrais ma main à couper qu'elles ont le même âge.
Avec ses petits doigts qui cherchent du réconfort et ses grands yeux qui déversent des larmes, aucun être humain sensé ne pourrait dire qu'elle n'est pas adorable.
- Je veux mon Nounours !
Elle finit par craquer, et franchement ça me brise le coeur. Une gamine qui va finir orpheline avec ces conneries. Et maintenant, je pense qu'espérer à voir ses parents débarquer, c'est une utopie. Elle devait être la dernière à être en vie dans ce cargo...
-C'est celui-là ?
Je regarde Celes lui donner un doudou. Avec de la chance, ce sera le bon. Sans, ça lui fera une peluche quand même. Avec l'humidité et le sable, je doute qu'elle reste en bon état, mais ça lui fera quelque chose à serrer contre elle.
Je me penche vers Celes et lui chuchote :
- Je te laisse t'en charger, t'as l'air de moins la faire flipper que moi. Et puis les visages féminins sont toujours plus rassurants que les masculins. Je vais chercher quelqu'un avec un lien de parenté avec cette fille.
Je lui tape une nouvelle fois sur l'épaule en lui mimant le mot "Courage", puis je me penche vers la petite fille. Si ça ne tenait qu'à moi, elle serait déjà dans mes bras pour que je la serre très fort jusqu'à ce que ses peurs s'en aillent. Mais on va éviter... Après tout, je reste un inconnu avec une tête cheloue. J'ai vraiment envie de me voir dans une glace pour voir à quel point mon oeil est défoncé. Fait chier...
- Coucou petite, moi c'est Marco, et la fille à côté de moi c'est Celes. Tu étais dans l'eau et c'est elle qui t'a extirpée de la mer. Tu as vraiment de la chance qu'elle t'ait trouvée. En plus, c'est quelqu'un de confiance. C'est pourquoi je vais te laisser avec elle, d'accord ? Je vais m'occuper de chercher quelqu'un qui te connait.
Sur ce, je me lève et part à la recherche de ces fameuses connaissances. Une enfant qui demande son papy - ou sa mamie ou son Francky, j'ai mal entendu -
ça ne doit pas être commun. Puis elle est facile à décrire.
Après quelques minutes à demander aux gens, personne ne semble la connaître. Ils se contentent de dire :"Ooooh, pauvre petite... J'espère que ça va s'arranger". Ca me dégoûte ce genre de réactions, mais c'est pas grave.
J'approche d'un gars aux cheveux noirs, penché vers quelqu'un qui est manifestement mal en point. Ca semble être une vieille personne...
Je demande en lui montrant du doigt l'endroit :
- Yo, moi c'est Marco. Tu crois que cette personne a un lien de parenté avec la petite là-bas ?
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Nom : Duval
Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
Groupe : Survivants
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Prénom : Grace Rose Marie
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- Sam 5 Jan - 22:33
Grace Duval
Grace chouinait. Elle détestait chouiner mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle voulait son Nounours ! Elle voulait sa mamie et ses parents ! Elle voulait rentrer à sa maison !
-C'est celui-là ?
Une voix un peu éraillée par la toux mais néanmoins réconfortante. Grace arrêta de pleurer et ouvrit deux grands yeux ronds comme de billes. Nounours ! Elle se releva maladroitement et se précipita pour le prendre. La madame le lui céda son peine et elle enfouit son visage dedans. Il était trempé, spongieux et il sentait tout bizarre mais elle était contente de le retrouver. Enfin quelque chose de familier dans ce cauchemar. Le monsieur s’accroupit pour se mettre à sa hauteur et elle releva un regard timide.
- Coucou petite, moi c'est Marco, et la fille à côté de moi c'est Celes. Tu étais dans l'eau et c'est elle qui t'a extirpée de la mer. Tu as vraiment de la chance qu'elle t'ait trouvée. En plus, c'est quelqu'un de confiance. C'est pourquoi je vais te laisser avec elle, d'accord ? Je vais m'occuper de chercher quelqu'un qui te connait.
- Moi c’est Rose. Marmonna-t-elle.
Bon d’accord, techniquement Rose était son deuxième prénom mais quand la personne à qui elle parlait lui répondait en Français, elle préférait lui dire qu’elle s’appelait Rose. Et puis, de toute façon, maman elle dit toujours qu’il faut pas donner son nom aux inconnus donc…
Le monsieur s’en alla et Grace se rapprocha de la madame qui s’appelait Celes.
- Merci Madame d’avoir sauvé mon Nounours.
Elle n’avait pas compris qu’elle l’avait aussi sauvée elle, Marco avait utilisé des mots trop compliqués pour ça. Mais elle vit qu’elle n’avait pas l’air bien. Elle tremblait et elle toussait, comme elle. Peut-être que le monsieur lui avait fait peur aussi ? Elle lui chuchota à l’oreille, parce que même s’il était parti, on n’était jamais trop prudent.
- Tu sais, le monsieur Marco il fait un peu peur, mais en fait, je crois qu’il est gentil.
Elle le pensait vraiment. Avec son œil tout moche, il avait l’air un peu méchant mais papa disait toujours que le papi faisait pas le moine. Ca se trouvait, monsieur Marco il était comme Sully dans Monstre et Compagnie ? En plus il était parti chercher sa mamie. Elle termina sa phrase avec un sourire. Elle était sûre qu’il la trouverait.
-C'est celui-là ?
Une voix un peu éraillée par la toux mais néanmoins réconfortante. Grace arrêta de pleurer et ouvrit deux grands yeux ronds comme de billes. Nounours ! Elle se releva maladroitement et se précipita pour le prendre. La madame le lui céda son peine et elle enfouit son visage dedans. Il était trempé, spongieux et il sentait tout bizarre mais elle était contente de le retrouver. Enfin quelque chose de familier dans ce cauchemar. Le monsieur s’accroupit pour se mettre à sa hauteur et elle releva un regard timide.
- Coucou petite, moi c'est Marco, et la fille à côté de moi c'est Celes. Tu étais dans l'eau et c'est elle qui t'a extirpée de la mer. Tu as vraiment de la chance qu'elle t'ait trouvée. En plus, c'est quelqu'un de confiance. C'est pourquoi je vais te laisser avec elle, d'accord ? Je vais m'occuper de chercher quelqu'un qui te connait.
- Moi c’est Rose. Marmonna-t-elle.
Bon d’accord, techniquement Rose était son deuxième prénom mais quand la personne à qui elle parlait lui répondait en Français, elle préférait lui dire qu’elle s’appelait Rose. Et puis, de toute façon, maman elle dit toujours qu’il faut pas donner son nom aux inconnus donc…
Le monsieur s’en alla et Grace se rapprocha de la madame qui s’appelait Celes.
- Merci Madame d’avoir sauvé mon Nounours.
Elle n’avait pas compris qu’elle l’avait aussi sauvée elle, Marco avait utilisé des mots trop compliqués pour ça. Mais elle vit qu’elle n’avait pas l’air bien. Elle tremblait et elle toussait, comme elle. Peut-être que le monsieur lui avait fait peur aussi ? Elle lui chuchota à l’oreille, parce que même s’il était parti, on n’était jamais trop prudent.
- Tu sais, le monsieur Marco il fait un peu peur, mais en fait, je crois qu’il est gentil.
Elle le pensait vraiment. Avec son œil tout moche, il avait l’air un peu méchant mais papa disait toujours que le papi faisait pas le moine. Ca se trouvait, monsieur Marco il était comme Sully dans Monstre et Compagnie ? En plus il était parti chercher sa mamie. Elle termina sa phrase avec un sourire. Elle était sûre qu’il la trouverait.
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Nom : Novak
Prénom : Orion
Age : 41
Groupe : Survivants
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- Dim 6 Jan - 13:08
Orion Novak
after the crash "sometimes quiet is violent" | |
Rien. Aucune réaction. La personne qu'il venait d'interpeller ne semblait pas. Oh, merde…. Orion s'agenouilla brutalement près de ce corps inerte, ses genoux creusant une profonde empreinte dans le sable mouillé. Tout en continuant à lui parler, il tâta son pouls, les mains tremblantes d'appréhension. Il battait encore. Faiblement, mais il battait. Vérifiant d'un bref coup d’œil qu'elle n'était pas blessée, il fit basculer la femme sur le dos, dégageant ses bras de sa poitrine. Puis, de façon très naturelle, presque automatique, il lui leva le menton vers le haut, lui pinça le nez et commença à lui insuffler de l'air par la bouche. Souffler pendant deux secondes, arrêter, reprendre son souffle, recommencer. Encore et encore, le tout en priant Dieu, l'Univers ou il ne savait quoi de les sauver, de la sauver. Au moins une, au moins elle... Il continua jusqu'à ce qu'il aperçoive enfin du coin de l’œil la poitrine de la vieille femme se soulever. Lentement, mais régulièrement. Orion, qui s'apprêtait à lui insuffler de nouveau de l'air, suspendit son geste, le souffle coupé par le soulagement. Elle respirait ! Son répit fut de courte durée, et il sursauta lorsqu'une voix caverneuse se fit entendre dans son dos. Toujours agenouillé, il se raidit et tourna brusquement la tête, avec l'expression suspicieuse de l'animal dérangé dans son repas. Le soleil l'éblouit, l'empêchant de distinguer clairement à qui il avait affaire. Dans le doute, mieux valait montrer patte blanche : il tendit sa main à cette silhouette. « Hey Mêurco. Moi c'est Orion. Je ne parle pas très bien français, tu peux recommencer ? » Il se tourna de nouveau vers la vieille femme, et, mimant le geste de la porter, il demanda : « Dis, tu pourrais m'aider à la transporter à l'ombre ? » | |
avec : tous les survivants - jour 1 - plage |
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- Dim 6 Jan - 13:27
Claudia Duval
Claudia avait trop bien dormi. Elle nageait au milieu de l'océan, caressait le dos des baleines, discutait avec les requins, faisait une partie de belote avec des dauphins, bref, un bon rêve bien tranquille. De temps en temps, les vagues la secouait. Ça semblait si réel qu'elle avait l'impression que même son corps lui paraissait cassé. Un mélange entre l'illusion de secousses et la réalité d'un corps ballotté lui floutait la frontière entre rêve et vie.
Quand elle ouvrit les yeux, elle était sur ... Elle était sur quoi ? On aurait dit un bout d'avion. Non ?
Avait-elle comaté ? Que s'était-il passé ? Elle avait un fragment de mémoire qui la fit hésiter : elle se revoyait prier sa petite-fille de rester assise. Puis soudaine perte de connaissance. Et la voici sur un radeau improvisé, miracle qui la sauva d'une franche noyade.
D'ailleurs ... Où était Grace ? De toute évidence, l'avion avait crashé - encore un coup de ces terroristes, elle en était sûre - et ce n'était pas beau à voir. A mesure que son bateau de fortune la faisait avancer vers une plage - lentement mais sûrement - elle regardait les corps autour d'elle. Certains flottaient, d'autres nageaient, et ... Celui-ci aurait dû être en une seule partie...
Elle fit une grimace de dégoût et se força à faire abstraction des cadavres pour se concentrer sur sa petite fille. Elle avait le coeur qui lui rappelait qu'elle était en vie à faire la course tout seul comme un con dans sa cage thoracique tant elle avait peur. Les cheveux trempés. Le dos fatigué. Un peu de mal à respirer. Les jambes lourdes. Tout ça n'était plus de son âge dis donc.
Survivre à un crash : fait.
Faites que son Charles, sa bonne étoile, veille sur elle. Sur Grace.
Tandis que son radeau doublait un nageur - elle l'aurait bien pris avec elle, mais il n'y avait clairement de la place que pour une personne -, elle accosta presque sur la plage. Cheveux dans le vent, elle débarqua sans aucun effort.
Elle tituba en posant ses pieds nus sur le sable, manqua de chuter, trouva un équilibre en tendant les bras. Puis elle observa les alentours. Le nageur l'avait déjà rejointe. Il la regarda de travers avant de s'allonger, essoufflé.
Elle, elle s'en fichait. Poings sur les hanches, elle voulut chercher Grace. Elle avait soif. Elle avait faim. Elle avait mal.
Il n'y avait pas grand monde dans son coin. Enfin si, un beau jeune homme qui s'occupait d'une vieille peau. Il avait l'air serviable, elle pourrait peut-être lui demander. Il fallait se dépêcher car, même si elle savait sa petite-fille franchement débrouillarde, et faisait confiance au miracle, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour elle.
Elle manqua de trébucher à deux reprises, râla, puis quand elle fut face au dos du jeune homme - il était avec un deuxième -, prit une profonde inspiration.
- Hé, mon poussin, t'aurais pas aussi sauvé une petite fille tant que tu y es ? Elle pas très grosse malgré tout ce qu'elle engloutit, assez mignonne et elle a un nounours affreux qu'elle a toujours avec elle.
Elle remarqua alors la présence d'un second homme. Assez séduisant lui aussi. Décidément, on été bien entourée.
Elle se pencha pour regarder l'autre vieille. Elle eut un frisson en se disant qu'avec de la malchance, elle aurait pu être à sa place. A son âge, ce genre d’événement n'était qu'une question de hasard.
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Nom : Reano
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
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- Jeu 24 Jan - 14:37
Celestina Reano
Après le crash
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
La petite a agrippé la peluche détrempée, c'est la bonne. Heureusement, Celestina n'est pas très douée pour réconforter les autres, encore moins les enfants. Elle sent la main de Marco sur son épaule nue et rugueuse à cause du sel et du sable. Mauvais signe. Surtout accompagnée d'un "bon courage".
-Je te laisse t'en charger, t'as l'air de moins la faire flipper que moi. Et puis les visages féminins sont toujours plus rassurants que les masculins. Je vais chercher quelqu'un avec un lien de parenté avec cette fille.
Elle le regarde avec un air désemparé, semblant dire "tu me confies une gosse, à moi ?". Le seul être vivant dont elle sait s'occuper, c'est un petit félin noir, pas comparable avec un autre être humain plus petit donc. Elle exagère, elle sait aussi s'occuper d'un adulte mais ça serait particulièrement glauque de reproduire ce schéma avec une petite fille. Elle murmure un "tu m'expliques comment je m'en charge ?" en espérant que son acolyte sache lire sur les lèvres, mais c'est un échec critique puisqu'il s'en va parcourir la plage.
-Coucou petite, moi c'est Marco, et la fille à côté de moi c'est Celes. Tu étais dans l'eau et c'est elle qui t'a extirpée de la mer. Tu as vraiment de la chance qu'elle t'ait trouvée. En plus, c'est quelqu'un de confiance. C'est pourquoi je vais te laisser avec elle, d'accord ? Je vais m'occuper de chercher quelqu'un qui te connait.
-Merci Madame d’avoir sauvé mon Nounours.
L'italienne se tourne à nouveau vers l'enfant quand celle-ci lui adresse enfin la parole. Elle lui fait un grand sourire, qui se veut rassurant.
-De rien Rose ! Tu peux m'appeler Celes si tu veux, si tu me dis Madame j'ai l'impression d'avoir 80 ans.
Une quinte de toux l'empêche de terminer sa phrase correctement, aussi elle penche la tête sur le côté pour éviter de tousser au visage de Rose. Manquerait plus qu'elle soit malade. Hors de question.
-Tu sais, le monsieur Marco il fait un peu peur, mais en fait, je crois qu’il est gentil.
"Celes" éclate de rire pour la seconde fois de la journée, malgré le contexte qui ne s'y prête absolument pas. C'est trop mignon, elle pourrait presque remettre en question sa non-envie d'une progéniture, une fois revenue à la civilisation. Presque, elle sait que parfois ça peut être trop cute mais qu'un enfant, surtout au début, c'est d'abord une plaie.
-Oui il est très gentil, c'est lui qui t'a sauvé la vie après tout.
Elle sourit. Marco a une nouvelle petite fan apparemment. Mais elle le pense sincèrement aussi, qui penserait à retourner à l'eau après avoir survécu à un crash ? Et sans lui, Rose serait certes sortie de la mer mais la jeune femme n'aurait pas su quoi faire. En fait, il se donne des airs de gros dur un peu caïd, mais elle est persuadée qu'il a bon fond. Elle se décide finalement à parler avec la fillette.
-Tu as quel âge dis-moi ?
-Je te laisse t'en charger, t'as l'air de moins la faire flipper que moi. Et puis les visages féminins sont toujours plus rassurants que les masculins. Je vais chercher quelqu'un avec un lien de parenté avec cette fille.
Elle le regarde avec un air désemparé, semblant dire "tu me confies une gosse, à moi ?". Le seul être vivant dont elle sait s'occuper, c'est un petit félin noir, pas comparable avec un autre être humain plus petit donc. Elle exagère, elle sait aussi s'occuper d'un adulte mais ça serait particulièrement glauque de reproduire ce schéma avec une petite fille. Elle murmure un "tu m'expliques comment je m'en charge ?" en espérant que son acolyte sache lire sur les lèvres, mais c'est un échec critique puisqu'il s'en va parcourir la plage.
-Coucou petite, moi c'est Marco, et la fille à côté de moi c'est Celes. Tu étais dans l'eau et c'est elle qui t'a extirpée de la mer. Tu as vraiment de la chance qu'elle t'ait trouvée. En plus, c'est quelqu'un de confiance. C'est pourquoi je vais te laisser avec elle, d'accord ? Je vais m'occuper de chercher quelqu'un qui te connait.
-Merci Madame d’avoir sauvé mon Nounours.
L'italienne se tourne à nouveau vers l'enfant quand celle-ci lui adresse enfin la parole. Elle lui fait un grand sourire, qui se veut rassurant.
-De rien Rose ! Tu peux m'appeler Celes si tu veux, si tu me dis Madame j'ai l'impression d'avoir 80 ans.
Une quinte de toux l'empêche de terminer sa phrase correctement, aussi elle penche la tête sur le côté pour éviter de tousser au visage de Rose. Manquerait plus qu'elle soit malade. Hors de question.
-Tu sais, le monsieur Marco il fait un peu peur, mais en fait, je crois qu’il est gentil.
"Celes" éclate de rire pour la seconde fois de la journée, malgré le contexte qui ne s'y prête absolument pas. C'est trop mignon, elle pourrait presque remettre en question sa non-envie d'une progéniture, une fois revenue à la civilisation. Presque, elle sait que parfois ça peut être trop cute mais qu'un enfant, surtout au début, c'est d'abord une plaie.
-Oui il est très gentil, c'est lui qui t'a sauvé la vie après tout.
Elle sourit. Marco a une nouvelle petite fan apparemment. Mais elle le pense sincèrement aussi, qui penserait à retourner à l'eau après avoir survécu à un crash ? Et sans lui, Rose serait certes sortie de la mer mais la jeune femme n'aurait pas su quoi faire. En fait, il se donne des airs de gros dur un peu caïd, mais elle est persuadée qu'il a bon fond. Elle se décide finalement à parler avec la fillette.
-Tu as quel âge dis-moi ?
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- Dim 3 Fév - 13:08
Marco Gutiérrez
* en espagnol dans le texte
** en anglais dans le texte
« Hey Mêurco. Moi c'est Orion. Je ne parle pas très bien français, tu peux recommencer ? »
Bon on va éviter de faire une remarque sur la prononciation de mon prénom, de toute façon c'est pas essentiel, surtout dans une situation pareille où on a tous failli crever. Je vais plutôt me concentrer sur la recherche de la mamie, du papy ou du Francky de la petite. C'est plus important.
- Espagnol alors ?* Anglais ? **
« Dis, tu pourrais m'aider à la transporter à l'ombre ? »
Ouais pas con le p'tit. Je me penche, histoire de la prendre par les pieds - je lui laisse le luxe de la porter par les mains, il me le redevra plus tard comme ça - quand une voix s'élève derrière moi. Je tourne la tête, histoire de voir à qui j'ai à faire, et découvre une vieille femme, en pleine forme, qui juge l'autre vieille que je suis en train d'essayer d'aider. Elle, c'est le genre de grand-mère qui ira pisser sur nos tombes tellement elle résistera à la Mort. Elle pissera même sur la tombe de la Faucheuse, tiens.
Je l'aime bien, déjà.
- Hé, mon poussin, t'aurais pas aussi sauvé une petite fille tant que tu y es ? Elle pas très grosse malgré tout ce qu'elle engloutit, assez mignonne et elle a un nounours affreux qu'elle a toujours avec elle.
Par contre, je suis tout sauf un poussin la vioque.
Eh mais, attendez… Un nounours affreux, une gamine mignonne qui recherche une mémé… Bon d'abord, faut sauver l'autre vieille. Je la soulève et la déplace aussi rapidement que je peux avec l'aide de l'autre gars, et je pointe du doigt là où j'ai laissé Céles et la petite :
Avec Céles, on a trouvé une petite qui correspond à la description. Je sais pas comment elle s'appelle, mais vous devriez la reconnaître rapidement. Je suis Marco d'ailleurs, et pas un poussin.
Puis je me tourne vers Orion. Je me demande bien ce qu'on pourrait faire de plus…
Bon, t'as des idées ? J'ai déjà replongé dans la mer pour chercher des trucs et il est hors de question que j'y retourne. On construit un abris ? On cherche de la bouffe ? On ramène de l'eau ? **
** en anglais dans le texte
« Hey Mêurco. Moi c'est Orion. Je ne parle pas très bien français, tu peux recommencer ? »
Bon on va éviter de faire une remarque sur la prononciation de mon prénom, de toute façon c'est pas essentiel, surtout dans une situation pareille où on a tous failli crever. Je vais plutôt me concentrer sur la recherche de la mamie, du papy ou du Francky de la petite. C'est plus important.
- Espagnol alors ?* Anglais ? **
« Dis, tu pourrais m'aider à la transporter à l'ombre ? »
Ouais pas con le p'tit. Je me penche, histoire de la prendre par les pieds - je lui laisse le luxe de la porter par les mains, il me le redevra plus tard comme ça - quand une voix s'élève derrière moi. Je tourne la tête, histoire de voir à qui j'ai à faire, et découvre une vieille femme, en pleine forme, qui juge l'autre vieille que je suis en train d'essayer d'aider. Elle, c'est le genre de grand-mère qui ira pisser sur nos tombes tellement elle résistera à la Mort. Elle pissera même sur la tombe de la Faucheuse, tiens.
Je l'aime bien, déjà.
- Hé, mon poussin, t'aurais pas aussi sauvé une petite fille tant que tu y es ? Elle pas très grosse malgré tout ce qu'elle engloutit, assez mignonne et elle a un nounours affreux qu'elle a toujours avec elle.
Par contre, je suis tout sauf un poussin la vioque.
Eh mais, attendez… Un nounours affreux, une gamine mignonne qui recherche une mémé… Bon d'abord, faut sauver l'autre vieille. Je la soulève et la déplace aussi rapidement que je peux avec l'aide de l'autre gars, et je pointe du doigt là où j'ai laissé Céles et la petite :
Avec Céles, on a trouvé une petite qui correspond à la description. Je sais pas comment elle s'appelle, mais vous devriez la reconnaître rapidement. Je suis Marco d'ailleurs, et pas un poussin.
Puis je me tourne vers Orion. Je me demande bien ce qu'on pourrait faire de plus…
Bon, t'as des idées ? J'ai déjà replongé dans la mer pour chercher des trucs et il est hors de question que j'y retourne. On construit un abris ? On cherche de la bouffe ? On ramène de l'eau ? **
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Nom : Duval
Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
Groupe : Survivants
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Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
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- Dim 3 Fév - 14:27
Grace Duval
-Oui il est très gentil, c'est lui qui t'a sauvé la vie après tout.
Grace écarquilla les yeux. Le monsieur Marco l'avait sauvé ? Mais ça voulait dire qu'il était un héros alors ! Son Nounours coincé entre ses coudes, elle se frotta timidement les deux index, toute intimidée. Elle n'avait jamais rencontré de vrai héros avant. Enfin, si, il y avait son papa mais c'était pas pareil. Et puis, elle avait pas été très gentille avec lui d'abord, c'était pas bien. Est-ce que c'était lui le kraken ? Elle se souvenait plus...
-Tu as quel âge dis-moi ?
Elle releva la tête vers la madame... Vers Celes - c'est vrai elle avait dit qu'elle voulait pas qu'on l'appelle Madame même si c'en était une.
- J'ai 7 ans et demi ! Annonça-t-elle, toute fière. Comme Nounours, mais lui, il se conduit toujours comme un bébé alors que moi, je suis grande hein ?
Elle se mit debout pour lui montrer qu'elle avait raison tout en laissant son ours par terre. Il lui arrivait au genou. Mais ses jambes tremblaient un peu alors elle se rassit assez vite. Elle se sentait toute fatiguée et toute patraque. Fallait dire qu'elle n'avait jamais fait un grand plouf avec un avion, et puis Celes, elle avait l'air fatiguée aussi. C'était peut-être normal. Elle toussa un peu. Frissonna. Elle avait encore l'impression de faire des bulles, un peu, quand elle parlait. Et puis elle avait froid. Spontanément, elle vint se lover contre la jeune femme, à la recherche d'un peu de chaleur. D'un peu de réconfort aussi. Elle avait pas tout compris, mais quand même. Elle avait eu peur. Et puis, maintenant que ça allait un peu mieux, elle revoyait le monsieur tout plein de sang dans l'avion et sa mamie qui répondait plus. Elle serra un peu plus son ours contre elle.
-Dis Mad... Celes. Pourquoi est-ce que l'avion il est tombé ?
Peut-être qu'il s'était cogné contre un nuage ? Ca leur arrivait souvent aux avions de tomber ? Pourtant, c'était pas la première fois qu'elle le prenait. Quelque chose lui disait que maman et papa allaient pas être content s'ils apprenaient que l'avion était tombé. Faudrait garder le secret.
Grace écarquilla les yeux. Le monsieur Marco l'avait sauvé ? Mais ça voulait dire qu'il était un héros alors ! Son Nounours coincé entre ses coudes, elle se frotta timidement les deux index, toute intimidée. Elle n'avait jamais rencontré de vrai héros avant. Enfin, si, il y avait son papa mais c'était pas pareil. Et puis, elle avait pas été très gentille avec lui d'abord, c'était pas bien. Est-ce que c'était lui le kraken ? Elle se souvenait plus...
-Tu as quel âge dis-moi ?
Elle releva la tête vers la madame... Vers Celes - c'est vrai elle avait dit qu'elle voulait pas qu'on l'appelle Madame même si c'en était une.
- J'ai 7 ans et demi ! Annonça-t-elle, toute fière. Comme Nounours, mais lui, il se conduit toujours comme un bébé alors que moi, je suis grande hein ?
Elle se mit debout pour lui montrer qu'elle avait raison tout en laissant son ours par terre. Il lui arrivait au genou. Mais ses jambes tremblaient un peu alors elle se rassit assez vite. Elle se sentait toute fatiguée et toute patraque. Fallait dire qu'elle n'avait jamais fait un grand plouf avec un avion, et puis Celes, elle avait l'air fatiguée aussi. C'était peut-être normal. Elle toussa un peu. Frissonna. Elle avait encore l'impression de faire des bulles, un peu, quand elle parlait. Et puis elle avait froid. Spontanément, elle vint se lover contre la jeune femme, à la recherche d'un peu de chaleur. D'un peu de réconfort aussi. Elle avait pas tout compris, mais quand même. Elle avait eu peur. Et puis, maintenant que ça allait un peu mieux, elle revoyait le monsieur tout plein de sang dans l'avion et sa mamie qui répondait plus. Elle serra un peu plus son ours contre elle.
-Dis Mad... Celes. Pourquoi est-ce que l'avion il est tombé ?
Peut-être qu'il s'était cogné contre un nuage ? Ca leur arrivait souvent aux avions de tomber ? Pourtant, c'était pas la première fois qu'elle le prenait. Quelque chose lui disait que maman et papa allaient pas être content s'ils apprenaient que l'avion était tombé. Faudrait garder le secret.
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- Dim 3 Fév - 15:27
Claudia Duval
Deux beaux gosses et une vieille à moitié morte. Claudia était peut-être fidèle à feu son Charles, mais elle aurait bien aimé être l'autre bique pour être elle aussi portée par ces deux magnifiques cargaisons, cadeaux du crash. L'un d'entre eux, celui qui s'adressera à elle dans quelques secondes, était tout à fait son genre. Cinquante ans de moins, des seins plus fermes et un cul plus bombé, elle lui aurait foutu le décolleté sous le nez. Car oui, même dans ce genre de circonstances, la Claudia adolescente n'aurait pas perdu de son temps. Surtout que la plage, c'était son lieu de prédilection pour ce genre d'activités. Elle avait même des techniques pour éviter d'avoir trop de sable dans la raie ...
Breeef.
L'un des deux poussins répondIT alors à sa question :
- Avec Céles, on a trouvé une petite qui correspond à la description. Je sais pas comment elle s'appelle, mais vous devriez la reconnaître rapidement. Je suis Marco d'ailleurs, et pas un poussin.
- Merci, Marco.
Elle lui pinça la joue affectueusement - ou la tira plutôt - avant de marcher dans la direction indiquée. Elle n'oublia pas de saluer l'autre petit oiseau - oui oui autre beau gosse, je parle de toi - d'un signe de tête, puis d'adresser un regard mauvais au cadavre que portait les mecs.
- Si vous voulez mon avis, vous perdez votre temps. Elle a déjà un pied dans la tombe la pauvre. Le crash lui a permis de mettre le deuxième rapidement.
Puis elle les quitta.
Alors Celes, Celes... Mais qui était cette Celes aussi ? Il était marrant le poussin, mais Claudia ne connaissait pas le nom de tous les passagers. Elle repéra un duo au loin et s'en approcha. Une femme avec une cascade de chevelure obscure et une gamine avec une peluche. Elle ne pouvait pas vraiment se tromper.
Elle s'approcha puis ébouriffa, l'air de rien, les cheveux de l'enfant.
- Alors comme ça on me désobéit ? Je t'avais dit de ne pas me quitter, enfin.
Elle la grondait, mais au fond, Claudia ressentait un soulagement si grand qu'elle aurait pu s'écrouler. De toute façon, elle avait déjà les jambes flagada et un lumbago qui menaçait son dos. Le souffle coupé et épuisé par cet événement, il n'était pas facile d'avoir l'air d'une héroïne. Mais pour sa petite Grace, elle aurait gardé un masque d'invincibilité, même à dix secondes de la porte de sortie.
Breeef.
L'un des deux poussins répondIT alors à sa question :
- Avec Céles, on a trouvé une petite qui correspond à la description. Je sais pas comment elle s'appelle, mais vous devriez la reconnaître rapidement. Je suis Marco d'ailleurs, et pas un poussin.
- Merci, Marco.
Elle lui pinça la joue affectueusement - ou la tira plutôt - avant de marcher dans la direction indiquée. Elle n'oublia pas de saluer l'autre petit oiseau - oui oui autre beau gosse, je parle de toi - d'un signe de tête, puis d'adresser un regard mauvais au cadavre que portait les mecs.
- Si vous voulez mon avis, vous perdez votre temps. Elle a déjà un pied dans la tombe la pauvre. Le crash lui a permis de mettre le deuxième rapidement.
Puis elle les quitta.
Alors Celes, Celes... Mais qui était cette Celes aussi ? Il était marrant le poussin, mais Claudia ne connaissait pas le nom de tous les passagers. Elle repéra un duo au loin et s'en approcha. Une femme avec une cascade de chevelure obscure et une gamine avec une peluche. Elle ne pouvait pas vraiment se tromper.
Elle s'approcha puis ébouriffa, l'air de rien, les cheveux de l'enfant.
- Alors comme ça on me désobéit ? Je t'avais dit de ne pas me quitter, enfin.
Elle la grondait, mais au fond, Claudia ressentait un soulagement si grand qu'elle aurait pu s'écrouler. De toute façon, elle avait déjà les jambes flagada et un lumbago qui menaçait son dos. Le souffle coupé et épuisé par cet événement, il n'était pas facile d'avoir l'air d'une héroïne. Mais pour sa petite Grace, elle aurait gardé un masque d'invincibilité, même à dix secondes de la porte de sortie.
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Nom : Reano
Prénom : Ceslestina
Age : 30
Groupe : Survivants
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- Jeu 21 Mar - 15:37
Celestina Reano
Après le crash
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
Quelques disques, pas grand chose
Rien que quelques disques
Qu'emporterais-tu sur une île déserte
Quelques livres, trois fois rien
Rien que quelques livres
A quoi sert de poser des questions
Arrête de me prendre pour un con
Tu sais que les îles désertes n'existent plus
Les îles désertes n'existent plus
Chaque centimètre, millimètre est peuplé de choses délirantes
Et les îles désertes n'existent plus
La petite fille regarde Celestina avec étonnement après ses vagues explications. Pourtant cela semble logique, mais il faut admettre que pour une enfant survivant à un crash d'avion, c'est pas évident. Sans oublier que la logique enfantine peut être très étrange, la preuve en images.
- J'ai 7 ans et demi ! Comme Nounours, mais lui, il se conduit toujours comme un bébé alors que moi, je suis grande hein ?
Rose s'est levée d'un coup pour lui montrer à quel point elle est grande, avec un large sourire empli de fierté. Sa mimique est communicative, aussi les lèvres de l'italienne s'étirent à son tour. Cependant les courtes jambes flageolantes ne la portent pas très longtemps, la forçant à se rasseoir rapidement dans le sable. Celes sursaute légèrement en la sentant s'installer en une boule frissonnante contre sa taille, avant de l'entourer de ses bras, plus par réflexe que par réflexion. Peut-être qu'elle a l'instinct maternel finalement, totale remise en cause de son opinion. Elle verra plus tard, après être revenue à la civilisation.
-Dis Mad... Celes. Pourquoi est-ce que l'avion il est tombé ?
Elle tarde à donner une réponse. Elle ne peut bien sûr pas être triviale et expliquer les problèmes techniques de l'avion, qui seraient effrayants pour une gamine et difficile à appréhender. Allez réfléchis Celestina, t'as passé des concours pour prouver que tu sais écrire, tu sauras bien inventer une histoire à raconter !
-En fait, le château du ciel a envoyé des oiseaux policiers pour arrêter les méchants avions. Et comme le nôtre était vraiment pas gentil, il a pas voulu s'arrêter. Donc les oiseaux ont appelé des nuages pour les aider et, ensemble, ils ont fait tomber l'avion.
Bon, elle a déjà fait mieux mais tant pis, ça devrait satisfaire Rose pour l'instant. Une voix retentit au-dessus d'une binôme, accentuée par une ombre qui essaie vainement de les surplomber. La jeune femme relève rapidement la tête... pour faire face à une mamie warrior, limite les poings sur les hanches.
- Alors comme ça on me désobéit ? Je t'avais dit de ne pas me quitter, enfin.
"La fameuse grand-mère", suppose Celestina, qui libère alors la fillette de ses bras.
- J'ai 7 ans et demi ! Comme Nounours, mais lui, il se conduit toujours comme un bébé alors que moi, je suis grande hein ?
Rose s'est levée d'un coup pour lui montrer à quel point elle est grande, avec un large sourire empli de fierté. Sa mimique est communicative, aussi les lèvres de l'italienne s'étirent à son tour. Cependant les courtes jambes flageolantes ne la portent pas très longtemps, la forçant à se rasseoir rapidement dans le sable. Celes sursaute légèrement en la sentant s'installer en une boule frissonnante contre sa taille, avant de l'entourer de ses bras, plus par réflexe que par réflexion. Peut-être qu'elle a l'instinct maternel finalement, totale remise en cause de son opinion. Elle verra plus tard, après être revenue à la civilisation.
-Dis Mad... Celes. Pourquoi est-ce que l'avion il est tombé ?
Elle tarde à donner une réponse. Elle ne peut bien sûr pas être triviale et expliquer les problèmes techniques de l'avion, qui seraient effrayants pour une gamine et difficile à appréhender. Allez réfléchis Celestina, t'as passé des concours pour prouver que tu sais écrire, tu sauras bien inventer une histoire à raconter !
-En fait, le château du ciel a envoyé des oiseaux policiers pour arrêter les méchants avions. Et comme le nôtre était vraiment pas gentil, il a pas voulu s'arrêter. Donc les oiseaux ont appelé des nuages pour les aider et, ensemble, ils ont fait tomber l'avion.
Bon, elle a déjà fait mieux mais tant pis, ça devrait satisfaire Rose pour l'instant. Une voix retentit au-dessus d'une binôme, accentuée par une ombre qui essaie vainement de les surplomber. La jeune femme relève rapidement la tête... pour faire face à une mamie warrior, limite les poings sur les hanches.
- Alors comme ça on me désobéit ? Je t'avais dit de ne pas me quitter, enfin.
"La fameuse grand-mère", suppose Celestina, qui libère alors la fillette de ses bras.
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Nom : Duval
Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
Groupe : Survivants
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Age : 12
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- Jeu 13 Juin - 15:57
Grace Duval
Celes tardait à répondre et Grace commençait à s’inquiéter. C’était si terrible que ça ? Est-ce que… Est-ce que c’était à cause d’elle ? Elle savait qu’elle aurait pas dû prendre sa console alors que maman avait dit qu’elle avait pas le droit… Mais comme mamie, elle, elle avait dit qu’elle pouvait…
-En fait, le château du ciel a envoyé des oiseaux policiers pour arrêter les méchants avions. Et comme le nôtre était vraiment pas gentil, il a pas voulu s'arrêter. Donc les oiseaux ont appelé des nuages pour les aider et, ensemble, ils ont fait tomber l'avion.
Grace ouvrit de grands yeux écarquillés malgré le sable et le sel qui lui irritaient les muqueuses. Alors comme ça, ils étaient montés dans un méchant avion ? Mais à l’aéroport ils avaient pas contrôlé son dossier judi-truc comme dans les séries de maman ? Elle avait plein de questions à poser maintenant. Et puis flûte ! Les oiseaux ils avaient pas pensé qu’il y avait des gentils gens dans l’avion ?! Elle s’insurgea à haute-voix.
- Mais ils sont débiles ces oiseaux policiers ! Ils ont pas pensé qu’il y avait le gentil monsieur Marco et puis nous dedans ?! On n’y peut rien nous si l’avion il est méchant et puis…
Sa diatribe enfantine fut interrompue par une voix familière.
- Alors comme ça on me désobéit ? Je t'avais dit de ne pas me quitter, enfin.
La petite bondit sur ses pieds et alla s’accrocher tel un koala à la cuisse de sa grand-mère, manquant de la faire tomber.
- Mamiiiiiiiiiiiie ! S’exclama-t-elle
A cet âge-là, on ne se rend pas compte de ce que c’est d’être vieux ou blessé. Ce n’est pas le genre de chose qu’on prend en compte. Et puis même si sa mamie, elle aussi, venait juste de se sortir du crash, Grace ne pouvait pas imaginer un seul instant que cela ait pu lui faire quelque chose. Sa mamie, c’était la meilleure, la plus belle, la plus intelligente – même si elle savait pas jouer à Mario Kart – et la plus forte. Et puis elle avait tellement vécu plein de trucs cools qu’à côté, un avion qui se faisait arrêter par la police des oiseaux, ça devait être du pipi de chat. Et puis, elle avait eu tellement peur quand elle avait vu qu’elle ne se réveillait pas…
- Pardon mamie, mais dans l’avion y avait un monsieur tout plein de sang qui m’a crié dessus alors j’ai eu peur et puis toi tu te réveillais pas et puis y avait de l’eau et moi j’avais pas envie d’être mouillée et puis y a eu une grosse vague et un kraken et puis je me suis retrouvée sur la plage avec monsieur Marco et Celes et et et…
La seule raison pour laquelle elle finit par s’interrompre, c’était qu’il fallait bien qu’à un moment donné elle recommence à respirer.
-En fait, le château du ciel a envoyé des oiseaux policiers pour arrêter les méchants avions. Et comme le nôtre était vraiment pas gentil, il a pas voulu s'arrêter. Donc les oiseaux ont appelé des nuages pour les aider et, ensemble, ils ont fait tomber l'avion.
Grace ouvrit de grands yeux écarquillés malgré le sable et le sel qui lui irritaient les muqueuses. Alors comme ça, ils étaient montés dans un méchant avion ? Mais à l’aéroport ils avaient pas contrôlé son dossier judi-truc comme dans les séries de maman ? Elle avait plein de questions à poser maintenant. Et puis flûte ! Les oiseaux ils avaient pas pensé qu’il y avait des gentils gens dans l’avion ?! Elle s’insurgea à haute-voix.
- Mais ils sont débiles ces oiseaux policiers ! Ils ont pas pensé qu’il y avait le gentil monsieur Marco et puis nous dedans ?! On n’y peut rien nous si l’avion il est méchant et puis…
Sa diatribe enfantine fut interrompue par une voix familière.
- Alors comme ça on me désobéit ? Je t'avais dit de ne pas me quitter, enfin.
La petite bondit sur ses pieds et alla s’accrocher tel un koala à la cuisse de sa grand-mère, manquant de la faire tomber.
- Mamiiiiiiiiiiiie ! S’exclama-t-elle
A cet âge-là, on ne se rend pas compte de ce que c’est d’être vieux ou blessé. Ce n’est pas le genre de chose qu’on prend en compte. Et puis même si sa mamie, elle aussi, venait juste de se sortir du crash, Grace ne pouvait pas imaginer un seul instant que cela ait pu lui faire quelque chose. Sa mamie, c’était la meilleure, la plus belle, la plus intelligente – même si elle savait pas jouer à Mario Kart – et la plus forte. Et puis elle avait tellement vécu plein de trucs cools qu’à côté, un avion qui se faisait arrêter par la police des oiseaux, ça devait être du pipi de chat. Et puis, elle avait eu tellement peur quand elle avait vu qu’elle ne se réveillait pas…
- Pardon mamie, mais dans l’avion y avait un monsieur tout plein de sang qui m’a crié dessus alors j’ai eu peur et puis toi tu te réveillais pas et puis y avait de l’eau et moi j’avais pas envie d’être mouillée et puis y a eu une grosse vague et un kraken et puis je me suis retrouvée sur la plage avec monsieur Marco et Celes et et et…
La seule raison pour laquelle elle finit par s’interrompre, c’était qu’il fallait bien qu’à un moment donné elle recommence à respirer.
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