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- Dim 6 Jan - 12:40
Claudia Duval
Duval Claudia }
Nom : Duval
Prénom : Claudia
Date de naissance : 03/08/1948
Age : 71 ans
Taille : 1m65 m
Poids : 80 kg
Groupe : Survivants
Nationalité : Malgache
Origine : Malgache
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Crédits (avatar) : La Mamie de Vaïana - Vaïana
Nationalité : Malgache
Origine : Malgache
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Crédits (avatar) : La Mamie de Vaïana - Vaïana
Personnalité
Si seulement Claudia était une mamie gâteau … On serait tranquille. Mais on est loin du compte.
Depuis qu’elle n’est qu’une enfant, Claudia, l’aînée d’une famille de sept enfants, est un vrai petit chef. Etre le boss de la fratrie, c’était sa façon à elle de les protéger. Car, si les cadets rechignaient quand Claudia leur ordonnait de ne pas faire-ci ou plutôt de faire ça, ils s’exécutaient quand même. On s’opposait rarement à elle.
Avec le temps, cette autorité devint différente, voire pire. En grandissant, en haïssant l’injustice, en se construisant des principes - oups, Claudia est une féministe, écologiste, et si elle avait compris le mouvement, elle aurait pu être vegan - elle devint quelqu’un de caractériel. Franche - sûrement trop -, têtue, butée, et un tantinet égoïste, on peut le dire : Claudia a du chien. Et on ne parle pas du petit Shitsu tout doux, non. On parle d’un vrai Rottweiler qui gueule, bave, et mord. Dans sa jeunesse, elle en a fait des choses ... Elle était à la fois la fierté de ses parents - puisque sa détermination la hissait au sommet - et leur plus grand désespoir.
Avoir un enfant lui permit de s’assagir. Ses luttes ne se faisaient plus dans la violence, mais plutôt à travers les mots. Idem lorsqu'elle devint grand-mère. Elle se contentait de râler, d’essayer, mais sans trop en faire. Son corps le lui faisait bien comprendre : la fin arrive, et tu as de la famille à protéger. Ne ruine pas tout.
Alors voilà, Claudia, même à 71 ans, reste une teigne. Ses marques d’affection sont difficiles à comprendre. Quelqu’un qu’elle apprécie, elle ira râler auprès de lui, lui recoiffera ses épis sans qu’on ne lui demande, etc. Et quelqu’un qu’elle déteste … Telle une adolescente, elle se contentera de l’ignorer et se plaindra à son sujet dans son dos.
Elle a quand même quelques qualités notre Claudia ! Comme le fait d'être loyale, aimante, et investie. Elle ne laissera jamais tomber ses proches, bien qu'elle soit parfois pénible pour eux.
Et oui, elle est un peu pénible car, comme toutes les personnages âgées, Claudia adore répéter les mêmes choses et ne comprend rien à la technologie. Une fois, sa petite-fille avait voulu lui apprendre le “dab”. Encore aujourd’hui, Claudia répète que c’est n’importe quoi, qu’elle connait de bien meilleures danses que ça, que les jeunes ce n’est plus ce que c’étaient … Mais s’entraîne en secret à dabber pour rendre fière sa petite fille le jour où elle y arrivera.
Evidemment, Claudia a beau être une dure à cuire, elle n’en reste pas moins quelqu’un avec ses peurs. Elle voit bien que son corps ne peut plus toujours la suivre et qu’elle oublie certaines choses. Le fait d’avoir un tel caractère lui permet d'avoir de nouveau 20 ans, au lieu de 71. Et si elle répète sans cesse les mêmes histoires de sa vie, c’est pour oublier qu’elle n’en a presque plus.
Si seulement Claudia était une mamie gâteau … On serait tranquille. Mais on est loin du compte.
Depuis qu’elle n’est qu’une enfant, Claudia, l’aînée d’une famille de sept enfants, est un vrai petit chef. Etre le boss de la fratrie, c’était sa façon à elle de les protéger. Car, si les cadets rechignaient quand Claudia leur ordonnait de ne pas faire-ci ou plutôt de faire ça, ils s’exécutaient quand même. On s’opposait rarement à elle.
Avec le temps, cette autorité devint différente, voire pire. En grandissant, en haïssant l’injustice, en se construisant des principes - oups, Claudia est une féministe, écologiste, et si elle avait compris le mouvement, elle aurait pu être vegan - elle devint quelqu’un de caractériel. Franche - sûrement trop -, têtue, butée, et un tantinet égoïste, on peut le dire : Claudia a du chien. Et on ne parle pas du petit Shitsu tout doux, non. On parle d’un vrai Rottweiler qui gueule, bave, et mord. Dans sa jeunesse, elle en a fait des choses ... Elle était à la fois la fierté de ses parents - puisque sa détermination la hissait au sommet - et leur plus grand désespoir.
Avoir un enfant lui permit de s’assagir. Ses luttes ne se faisaient plus dans la violence, mais plutôt à travers les mots. Idem lorsqu'elle devint grand-mère. Elle se contentait de râler, d’essayer, mais sans trop en faire. Son corps le lui faisait bien comprendre : la fin arrive, et tu as de la famille à protéger. Ne ruine pas tout.
Alors voilà, Claudia, même à 71 ans, reste une teigne. Ses marques d’affection sont difficiles à comprendre. Quelqu’un qu’elle apprécie, elle ira râler auprès de lui, lui recoiffera ses épis sans qu’on ne lui demande, etc. Et quelqu’un qu’elle déteste … Telle une adolescente, elle se contentera de l’ignorer et se plaindra à son sujet dans son dos.
Elle a quand même quelques qualités notre Claudia ! Comme le fait d'être loyale, aimante, et investie. Elle ne laissera jamais tomber ses proches, bien qu'elle soit parfois pénible pour eux.
Et oui, elle est un peu pénible car, comme toutes les personnages âgées, Claudia adore répéter les mêmes choses et ne comprend rien à la technologie. Une fois, sa petite-fille avait voulu lui apprendre le “dab”. Encore aujourd’hui, Claudia répète que c’est n’importe quoi, qu’elle connait de bien meilleures danses que ça, que les jeunes ce n’est plus ce que c’étaient … Mais s’entraîne en secret à dabber pour rendre fière sa petite fille le jour où elle y arrivera.
Evidemment, Claudia a beau être une dure à cuire, elle n’en reste pas moins quelqu’un avec ses peurs. Elle voit bien que son corps ne peut plus toujours la suivre et qu’elle oublie certaines choses. Le fait d’avoir un tel caractère lui permet d'avoir de nouveau 20 ans, au lieu de 71. Et si elle répète sans cesse les mêmes histoires de sa vie, c’est pour oublier qu’elle n’en a presque plus.
Physique
Claudia, dans sa jeunesse, c’était une bombe. Des cheveux frisés, si sombres qu’on se perdait dedans, dont elle savait prendre soin. Quand toutes ses copines étaient bouclées et crépues, Claudia était ondulée et douce. Des lèvres épaisses et pulpeuses. Un nez écrasé mais si petit qu’il ne dérangeait pas l’harmonie de ses traits. Et des yeux noisettes, avec des éclats de vie. Des yeux aux contours sombres. Au cils longs. Un corps en huit, dont le nombril était souvent à l’air. Et des jambes musclées à force de courir partout. Un tatouage de raie dans le dos fait pour ses dix-huit ans, qu'elle renouvelle régulièrement pour qu'il ne s'abîme pas et reste éternel.
En la regardant aujourd’hui, on peut deviner une beauté chaude du passé. Ses cheveux grisonnants n’ont pas perdu de leur épaisseur et de leur vitalité. Et si des rides affaissent son visage, le creuse, l’éclat de ses yeux, lui, est intemporel.
Sa voix, un peu rouillée, est chantante. On est presque content qu’elle nous crie dessus tant elle est mélodieuse.
Claudia privilégie le confort des vêtements à leur beauté - bien que ce ne fut pas le cas par le passé. Elle portera des cols roulés en hiver et des pantacourt en été. Mais, très coquette, elle a toujours soit des boucles d’oreilles fantaisies ou des colliers si lourds qu’il s’ancrent dans sa peau hâlée.
Et surtout, Claudia a gardé son charisme. Elle a une aura décapante, vestige de ses frivolités d’antan. Aujourd’hui, elle ne lui sert que pour être autoritaire. Mais cela lui suffit bien.
Claudia, dans sa jeunesse, c’était une bombe. Des cheveux frisés, si sombres qu’on se perdait dedans, dont elle savait prendre soin. Quand toutes ses copines étaient bouclées et crépues, Claudia était ondulée et douce. Des lèvres épaisses et pulpeuses. Un nez écrasé mais si petit qu’il ne dérangeait pas l’harmonie de ses traits. Et des yeux noisettes, avec des éclats de vie. Des yeux aux contours sombres. Au cils longs. Un corps en huit, dont le nombril était souvent à l’air. Et des jambes musclées à force de courir partout. Un tatouage de raie dans le dos fait pour ses dix-huit ans, qu'elle renouvelle régulièrement pour qu'il ne s'abîme pas et reste éternel.
En la regardant aujourd’hui, on peut deviner une beauté chaude du passé. Ses cheveux grisonnants n’ont pas perdu de leur épaisseur et de leur vitalité. Et si des rides affaissent son visage, le creuse, l’éclat de ses yeux, lui, est intemporel.
Sa voix, un peu rouillée, est chantante. On est presque content qu’elle nous crie dessus tant elle est mélodieuse.
Claudia privilégie le confort des vêtements à leur beauté - bien que ce ne fut pas le cas par le passé. Elle portera des cols roulés en hiver et des pantacourt en été. Mais, très coquette, elle a toujours soit des boucles d’oreilles fantaisies ou des colliers si lourds qu’il s’ancrent dans sa peau hâlée.
Et surtout, Claudia a gardé son charisme. Elle a une aura décapante, vestige de ses frivolités d’antan. Aujourd’hui, elle ne lui sert que pour être autoritaire. Mais cela lui suffit bien.
Histoire
Claudia est née à Madagascar, fille d’une malgache et d’un français, et est donc la grande soeur de sept loulous. Dans l’ordre, les courageux parents ont pondus : Claudia, Clotilde, Jean-Claude, Pauline, Michel, Claudine, Jacques et Maryse.
Claudia Rambinintsoa avait pour habitude de s’occuper de tout ce petit monde avec sa mère et Clotide - la soeur dont elle était sûrement le plus proche. Il y avait toujours du grabuge à table, dehors, dans les chambres, etc. Ils étaient une famille soudée, et souvent ils se retrouvaient le soir pour écouter leur père, ou leur grand-père, ou leur oncle, leur raconter la guerre. Guerre à laquelle Claudia avait échappée de justesse. Elle a pour habitude de raconter que l’avoir vécue dans le ventre de sa mère est la raison de son besoin de défendre autrui, et ses valeurs.
Attachée à ses proches, il fut très dur pour elle de perdre Jacques et Claudine. Une mauvaise grippe que personne n’avait su soigner lors d’un hiver difficile. Elle n’en fut que plus proche de Clotilde. A peine un an d’écart, Clotilde suivait Claudia partout. Adolescentes, elles s’occupaient maternellement de leurs cadets le soir, puis s’en allaient aux fêtes de la plage la nuit.
Ha la plage ! C'était le lieu de prédilection de Claudia. Quand elle n'avait pas le moral, elle aimait regarder les raies nager. Elle dansait sous l'eau avec elles, s'émerveillait de leur comportement ... Elle s'imaginait en être une à son tour, libre de nager jusqu'à toucher l'horizon ...
C'est aussi là que Claudia connu son premier amour. Son deuxième. Son troisième. Puis elle ne les compta plus. Au début, c’était juste pour découvrir. Et puis elle apprit à aimer ça. La découverte du sexe ne l’aida qu’à s’affirmer. Elle devint une dominatrice, et elle ne fit que prendre confiance en elle.
C’est quand elles apprirent, avec Clotilde, qu’une de leur copine avait attrapé une drôle de maladie dans les années 70, et qu’elle en mourut dans l’année qui suivit, qu’elles se calmèrent. En plus Clotilde avait un chéri, ce n’était plus drôle. Elle ne buvait plus, ne draguait plus, … Claudia, bien qu’elle fut la plus heureuse du monde pour sa soeur, avait perdu son copilote.
Alors elle délaissa les garçons et reporta sa fièvre ailleurs : ses valeurs. Elle entendait parler des combats que certaines portaient ailleurs dans le monde. L’inégalité homme-femme, les salauds qui polluent, les tortues qui s’étouffent avec des sacs en plastique…
Elle rejoignit des mouvements, en créa, et parfois on la suivait, parfois on ne l'écoutait pas. Toujours en train de bouger. Ne jamais s'arrêter.
Elle n’avait pas été à l’école, mais son père, tous les dimanches, lui apprenait tout ce qu’il savait. Elle avait un tas de cahiers bourrés de connaissances, et des livres qu’elle avaient dévorées. Elle voulait se servir de l’héritage de son père pour ses batailles.
Et alors qu’à 25 ans, que la moitié de sa fratrie était mariée et vivait sa vie, qu’elle dirigeait un groupe écologique, elle rencontra quelqu’un qui lui cloua le bec. C’était un p’tit français maigrichon, avec des lunettes rondes et des cheveux plats. Il avait la peau blanche, on l’aurait cru malade. Il disait être bénévole, qu’il ne faisait qu’un tour de l’île avant de partir en Afrique.
Ils s’étaient assis au bord de la plage et avait parlé toute la nuit en regardant les raies. Ce garçon, il était pas comme les autres. Il avait des valeurs, il avait des yeux clairs, il riait quand elle parlait fort et sa main était douce. Il avait un tempérament calme quand il partageait les mêmes idées qu’elle, alors que elle, elle gueulait pour dire la même chose que lui. Il n'était pas très beau, il n'était pas très fort, il s’appelait Charles, mais Claudia ne pouvait se résoudre à le laisser partir.
Ni une, ni deux, elle s’engagea en tant que bénévole. C’était parti pour construire des écoles ! Bisou à papa, bisou à maman, bisou au fils de Clotilde, et c’était parti !
Avec Charles, c’était le grand amour. Claudia en avait vu des coucougnettes dans sa vie, mais Charles était différent. Avec Charles elle avait envie d’être prisonnière, et elle accepta qu’il lui passe la bague au doigt. Elle accepta d’aller vivre en Polynésie Française avec lui. Elle accepta d’enlaidir son corps en lui donnant un fils, Andy. Elle accepta de se ranger. D’abandonner son nom de famille exotique pour un plus classique. D’avoir un petit boulot dans une boulangerie.
Ce fut à la fois les pires et les meilleures années de sa vie. D’un côté, élever son fils qu’elle aime énormément, et vivre auprès de son mari était une chance. Mais plus son fils grandissait, plus elle vieillissait. Et elle le voyait quitter sa maison et se dire qu’en 18 ans, sa plus grande aventure fut d’élever un enfant. Bien qu’elle trouvait cela incroyable, elle regretta de ne pas pouvoir faire plus. De s’être contenté d'une seule aventure.
Alors pour leur retraite, elle et Charles décidèrent de faire un tour du monde. En plus, Andy avait trouvé une femme. Une femme que Claudia détestait. Elle n’avait pas peur de lui montrer d’ailleurs tout le désamour qu’elle éprouvait à son égard. Elle la trouvait arrogante, pas à la hauteur de son fils - oui, c’était un peu le fifils à sa maman. De plus, à chaque repas de famille, elle avait l’impression qu’ils s’engueulaient. Tout le temps en désaccord, jamais en harmonie. Surtout concernant leur petite Grace. La pauvre enfant qui grandissait peut-être dans une maison où seule la violence verbale régnait. Quand ils divorcèrent, ce fut presque si Claudia ne sortit pas le champagne.
Soixante ans donc, le tour du monde commençait. Ils avaient tout préparé depuis cinq ans. Mais à peine au bout de deux mois avaient-ils posé un pied sur le continent asiatique que Charles attrapa un mal. Une douleur vive dans le ventre. On le rapatria en Polynésie. Cancer de l’intestin. Le voyage pour Charles démarra un an plus tard, mais au lieu d’être autour du monde, il s’en alla au dessus.
Le départ précipité de son mari plongea Claudia dans une profonde noirceur. Elle avait déjà perdu ses parents il y avait une bonne vingtaine d’années de cela, quelques frères et soeurs, mais son mari fut le pire. Elle avait l’impression d’être seule, vide, esseulée.
Elle avait alors fait tous les bilans de santé possible. A part le symptôme des jambes lourdes, et quelques chutes donc, rien de grave. Le médecin lui certifia : elle avait une santé en béton, et toute la vie devant elle !
C’est ce qui la sortit de son immense tristesse. En hommage aux années de vie dont on avait amputé son mari, et en hommage aux aventures qu'elle avait mis de côté ... Elle vivrait ! Elle profiterait !
Elle voyagea, mais un peu moins. Retourna à Madagascar - elle avait conseillé à son fils d’y vivre après son divorce, raison de plus pour y retourner. S’engagea dans de nouvelles associations. S’occupait de son fils et de sa petite-fille - elle adorait cette petite, une vraie casse-cou ! Elle aimait lui apprendre quelques bêtises, et faire semblant de la gronder juste après.
Et un jour, sa petite Grace était venue pendant les vacances. Elles avaient été à la plage, Claudia et Clotilde lui avait appris comment se défendre envers les garçons trop pénibles - on leur fait du charme pour qu’ils aient confiance, et un bon coup de genou bien placé -, lui avait concocté des plats du coin, avaient participé à un concours de château de sable - l’avait perdu - et avait regardé les raies au coucher de soleil.
Comme Claudia comptait visiter l’Allemagne, elle avait décidé de prendre l’avion jusqu’en France avec sa petite-fille. Elle en était à ronfler si fort que entièreté des passagers devait sûrement la haïr profondément, quand le crash survint.
Claudia voulait de l’aventure ? Elle allait en avoir !
Claudia est née à Madagascar, fille d’une malgache et d’un français, et est donc la grande soeur de sept loulous. Dans l’ordre, les courageux parents ont pondus : Claudia, Clotilde, Jean-Claude, Pauline, Michel, Claudine, Jacques et Maryse.
Claudia Rambinintsoa avait pour habitude de s’occuper de tout ce petit monde avec sa mère et Clotide - la soeur dont elle était sûrement le plus proche. Il y avait toujours du grabuge à table, dehors, dans les chambres, etc. Ils étaient une famille soudée, et souvent ils se retrouvaient le soir pour écouter leur père, ou leur grand-père, ou leur oncle, leur raconter la guerre. Guerre à laquelle Claudia avait échappée de justesse. Elle a pour habitude de raconter que l’avoir vécue dans le ventre de sa mère est la raison de son besoin de défendre autrui, et ses valeurs.
Attachée à ses proches, il fut très dur pour elle de perdre Jacques et Claudine. Une mauvaise grippe que personne n’avait su soigner lors d’un hiver difficile. Elle n’en fut que plus proche de Clotilde. A peine un an d’écart, Clotilde suivait Claudia partout. Adolescentes, elles s’occupaient maternellement de leurs cadets le soir, puis s’en allaient aux fêtes de la plage la nuit.
Ha la plage ! C'était le lieu de prédilection de Claudia. Quand elle n'avait pas le moral, elle aimait regarder les raies nager. Elle dansait sous l'eau avec elles, s'émerveillait de leur comportement ... Elle s'imaginait en être une à son tour, libre de nager jusqu'à toucher l'horizon ...
C'est aussi là que Claudia connu son premier amour. Son deuxième. Son troisième. Puis elle ne les compta plus. Au début, c’était juste pour découvrir. Et puis elle apprit à aimer ça. La découverte du sexe ne l’aida qu’à s’affirmer. Elle devint une dominatrice, et elle ne fit que prendre confiance en elle.
C’est quand elles apprirent, avec Clotilde, qu’une de leur copine avait attrapé une drôle de maladie dans les années 70, et qu’elle en mourut dans l’année qui suivit, qu’elles se calmèrent. En plus Clotilde avait un chéri, ce n’était plus drôle. Elle ne buvait plus, ne draguait plus, … Claudia, bien qu’elle fut la plus heureuse du monde pour sa soeur, avait perdu son copilote.
Alors elle délaissa les garçons et reporta sa fièvre ailleurs : ses valeurs. Elle entendait parler des combats que certaines portaient ailleurs dans le monde. L’inégalité homme-femme, les salauds qui polluent, les tortues qui s’étouffent avec des sacs en plastique…
Elle rejoignit des mouvements, en créa, et parfois on la suivait, parfois on ne l'écoutait pas. Toujours en train de bouger. Ne jamais s'arrêter.
Elle n’avait pas été à l’école, mais son père, tous les dimanches, lui apprenait tout ce qu’il savait. Elle avait un tas de cahiers bourrés de connaissances, et des livres qu’elle avaient dévorées. Elle voulait se servir de l’héritage de son père pour ses batailles.
Et alors qu’à 25 ans, que la moitié de sa fratrie était mariée et vivait sa vie, qu’elle dirigeait un groupe écologique, elle rencontra quelqu’un qui lui cloua le bec. C’était un p’tit français maigrichon, avec des lunettes rondes et des cheveux plats. Il avait la peau blanche, on l’aurait cru malade. Il disait être bénévole, qu’il ne faisait qu’un tour de l’île avant de partir en Afrique.
Ils s’étaient assis au bord de la plage et avait parlé toute la nuit en regardant les raies. Ce garçon, il était pas comme les autres. Il avait des valeurs, il avait des yeux clairs, il riait quand elle parlait fort et sa main était douce. Il avait un tempérament calme quand il partageait les mêmes idées qu’elle, alors que elle, elle gueulait pour dire la même chose que lui. Il n'était pas très beau, il n'était pas très fort, il s’appelait Charles, mais Claudia ne pouvait se résoudre à le laisser partir.
Ni une, ni deux, elle s’engagea en tant que bénévole. C’était parti pour construire des écoles ! Bisou à papa, bisou à maman, bisou au fils de Clotilde, et c’était parti !
Avec Charles, c’était le grand amour. Claudia en avait vu des coucougnettes dans sa vie, mais Charles était différent. Avec Charles elle avait envie d’être prisonnière, et elle accepta qu’il lui passe la bague au doigt. Elle accepta d’aller vivre en Polynésie Française avec lui. Elle accepta d’enlaidir son corps en lui donnant un fils, Andy. Elle accepta de se ranger. D’abandonner son nom de famille exotique pour un plus classique. D’avoir un petit boulot dans une boulangerie.
Ce fut à la fois les pires et les meilleures années de sa vie. D’un côté, élever son fils qu’elle aime énormément, et vivre auprès de son mari était une chance. Mais plus son fils grandissait, plus elle vieillissait. Et elle le voyait quitter sa maison et se dire qu’en 18 ans, sa plus grande aventure fut d’élever un enfant. Bien qu’elle trouvait cela incroyable, elle regretta de ne pas pouvoir faire plus. De s’être contenté d'une seule aventure.
Alors pour leur retraite, elle et Charles décidèrent de faire un tour du monde. En plus, Andy avait trouvé une femme. Une femme que Claudia détestait. Elle n’avait pas peur de lui montrer d’ailleurs tout le désamour qu’elle éprouvait à son égard. Elle la trouvait arrogante, pas à la hauteur de son fils - oui, c’était un peu le fifils à sa maman. De plus, à chaque repas de famille, elle avait l’impression qu’ils s’engueulaient. Tout le temps en désaccord, jamais en harmonie. Surtout concernant leur petite Grace. La pauvre enfant qui grandissait peut-être dans une maison où seule la violence verbale régnait. Quand ils divorcèrent, ce fut presque si Claudia ne sortit pas le champagne.
Soixante ans donc, le tour du monde commençait. Ils avaient tout préparé depuis cinq ans. Mais à peine au bout de deux mois avaient-ils posé un pied sur le continent asiatique que Charles attrapa un mal. Une douleur vive dans le ventre. On le rapatria en Polynésie. Cancer de l’intestin. Le voyage pour Charles démarra un an plus tard, mais au lieu d’être autour du monde, il s’en alla au dessus.
Le départ précipité de son mari plongea Claudia dans une profonde noirceur. Elle avait déjà perdu ses parents il y avait une bonne vingtaine d’années de cela, quelques frères et soeurs, mais son mari fut le pire. Elle avait l’impression d’être seule, vide, esseulée.
Elle avait alors fait tous les bilans de santé possible. A part le symptôme des jambes lourdes, et quelques chutes donc, rien de grave. Le médecin lui certifia : elle avait une santé en béton, et toute la vie devant elle !
C’est ce qui la sortit de son immense tristesse. En hommage aux années de vie dont on avait amputé son mari, et en hommage aux aventures qu'elle avait mis de côté ... Elle vivrait ! Elle profiterait !
Elle voyagea, mais un peu moins. Retourna à Madagascar - elle avait conseillé à son fils d’y vivre après son divorce, raison de plus pour y retourner. S’engagea dans de nouvelles associations. S’occupait de son fils et de sa petite-fille - elle adorait cette petite, une vraie casse-cou ! Elle aimait lui apprendre quelques bêtises, et faire semblant de la gronder juste après.
Et un jour, sa petite Grace était venue pendant les vacances. Elles avaient été à la plage, Claudia et Clotilde lui avait appris comment se défendre envers les garçons trop pénibles - on leur fait du charme pour qu’ils aient confiance, et un bon coup de genou bien placé -, lui avait concocté des plats du coin, avaient participé à un concours de château de sable - l’avait perdu - et avait regardé les raies au coucher de soleil.
Comme Claudia comptait visiter l’Allemagne, elle avait décidé de prendre l’avion jusqu’en France avec sa petite-fille. Elle en était à ronfler si fort que entièreté des passagers devait sûrement la haïr profondément, quand le crash survint.
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Nom : Duval
Prénom : Grace Rose Marie
Age : 12
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Prénom : Grace Rose Marie
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- Dim 6 Jan - 12:51
Grace Duval
MAMIIIIIIIIIIIIIIE <3
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Nom : Novak
Prénom : Orion
Age : 41
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- Dim 6 Jan - 13:00
Orion Novak
Bienvenue parmi nous ! Tu peux aller créer ta fiche de relations et ton récapitulatif de RPs ici et poster le carnet personnel de cette mamie ultra-vénère par là. Si tu souhaites trouver quelqu'un avec qui RP, rends-toi dans cette section du forum.
Le premier RP de groupe aussi est présent, tu peux aller commencer ton aventure tout de suite ! On t'attend avec impatience huhu <3 Làààà
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